16 déc. 2018

J'ACCUSE !

L’actualité politique nationale est caractérisée par plusieurs problématiques contradictoires. Au sommet de celles-ci se trouve la violation de la loi, en particulier la violation de la Constitution, qui est la loi suprême, par la Cour constitutionnelle qui est sa garante. Ce viol n’est pas nouveau. La Cour est coutumière du fait. Elle le fait impunément et avec une certaine délectation depuis des décennies, sous la présidence de la même femme qui devient son incarnation. Tous les membres de la Cour font montre d’une légèreté plus que blâmable en prenant des décisions iniques à l’unanimité. Ce sont eux la source et les responsables des troubles, des meurtres et du désordre en cours au Gabon depuis sa création. C’est la Cour constitutionnelle qui, en complicité et sous la dictée des forces françafricaines, empêche le peuple gabonais d’exercer son pouvoir de souverain en falsifiant ses choix électoraux.

ADRESSE AU PEUPLE GABONAIS... ATTENTION DANGER !

« Patriotes, au nom de la justice, que notre victoire nous soit restituée ! »

Jusques à quand allons-nous accepter de vivre béatement dans le déshonneur ? Pendant un demi-siècle, nous avons été invités en permanence par un régime abject dirigé par une aristocratie ethno-régionale, anti-nationale, impopulaire et illégitime, à nous prosterner matin, midi et soir devant la cocarde du parti unique PDG qui a réussi à faire oublier à certains citoyens l’emblème, le drapeau, l’hymne et les armoiries de la République, ces symboles qui sont les référents patriotiques du Gabon éternel.

LE GABON A LA CROISE DES CHEMINS

Le peuple gabonais réclame toujours la reconnaissance et la validation de son vote de la présidentielle de 2016 en faveur de l’alternance et du changement. Bientôt les législatives-locales seront derrière ou devant nous pendant que la présidentielle, dans le même temps, revient en force dans l’actualité et le débat politique national.

Ceux qui aiment sincèrement et sans calcul le Gabon et son peuple souffrent en observant le déroulement des évènements survenus depuis 2016. 

"OPPOSANTS SEDITIEUX" ET EMERGENTS VORACES : DANS LE BOURBIER POLITICO-ELECTORAL

Les résultats du premier tour des élections groupées sont connus. Ce sont les législatives qui fournissent les données les plus intéressantes à analyser. Comme par le passé, une fois de plus l’opposition gabonaise est victime de ses turpitudes et de ses tares. Les états-majors et les leaders des partis se réclamant de la CNR qui ont pris part à ces scrutins doivent tirer les enseignements de leur débâcle avec objectivité, courage, franchise et lucidité. Dans l’attente la fin de la compétition, nous prenons acte des résultats et tendances du premier tour qui seront vraisemblablement confirmés par le second.

LE GABON EN DANGER : LA CRISE POUR LE CHANGEMENT

Une sévère crise financière couronne la crise socio-économique. Les deux s’imbriquant par une implacable logique à l’interminable crise post présidentielle. Ceux qui disent que « la présidentielle est derrière nous », « que l’économie du Gabon se porte bien » peuvent-ils affirmer que les décisions prises par le gouvernement émergent lors du conseil des ministres du 21 juin sont de simples ajustements passagers ou sont-elles l’aveu officiel et public d’un Etat en situation de total échec. 

A MR LE MINISTRE D'ETAT, MINISTRE DE L'INTERIEUR

Objet : Immigration clandestine au Gabon.

Monsieur le Ministre et cher compatriote,

Sous le titre « Immigration clandestine », votre service de presse a publié sur les réseaux sociaux, en date du 15 juin 2018, une information relative à l’entrée à Libreville de deux groupes de clandestins et d’une importante cargaison de cannabis. Le communiqué précise que c’est lors d’un contrôle de routine, effectué dans la nuit du 13 au 14 juin 2018, que les agents de l’Office central de lutte anti-drogue (Oclad), appuyés par la Brigade anti-criminalité (BAC) ont surpris, au petit matin, sur les rives de la plage d’Acae, 5 Nigériens à bord d’une pirogue chargée de douze sacs de 22 boules de cannabis. Ils ont été placés en garde à vue. Le lendemain, 15 juin, toujours au petit matin, entre 3h et 5h, 70 clandestins, dont 33 femmes et 37 hommes, ont été interpellés sur la baie de Michèle Marine. Ils ont aussi été placés en garde à vue. En vingt-quatre heures, 75 individus ont débarqué clandestinement sur la côte de l’estuaire du Gabon avec de la drogue.