L’actualité politique nationale est caractérisée par plusieurs problématiques contradictoires. Au sommet de celles-ci se trouve la violation de la loi, en particulier la violation de la Constitution, qui est la loi suprême, par la Cour constitutionnelle qui est sa garante. Ce viol n’est pas nouveau. La Cour est coutumière du fait. Elle le fait impunément et avec une certaine délectation depuis des décennies, sous la présidence de la même femme qui devient son incarnation. Tous les membres de la Cour font montre d’une légèreté plus que blâmable en prenant des décisions iniques à l’unanimité. Ce sont eux la source et les responsables des troubles, des meurtres et du désordre en cours au Gabon depuis sa création. C’est la Cour constitutionnelle qui, en complicité et sous la dictée des forces françafricaines, empêche le peuple gabonais d’exercer son pouvoir de souverain en falsifiant ses choix électoraux.