21 avr. 2013

CRIMES RITUELS, POLITIQUES, ECONOMIQUES, DEMOCRATIQUES... ET HYMNE A LA MORALE.


Cet écrit est destiné à tous ceux qui croient que les difficultés auxquelles font face les vivants ne peuvent être résolues que par les vivants d’abord? notamment ceux qui ont des dispositions de cœur et d’esprit qui leur permettent de dédaigner ce qui avilit et diabolise l’Homme. Comme l’a dit quelqu’un, L’homme n’a que trois évènements : naître, vivre et mourir. Toute vie, pour avoir un sens, doit permettre de se préparer à sa fin en agissant en harmonie, dans l’Amour, la fraternité et la solidarité avec ses contemporains.   

L’Humanité semble revenir à ses origines ou plutôt ravive l’aspect maléfique de sa nature  impie qui le rapproche de la bestialité, de l’égoïste, de la violente, du mensonge. Les comportements, les agissements et les pratiques des dirigeants des Etats du monde entier, dans les domaines politique, économique ou financier confirment cette dégradation générale des mœurs. 

Deux exemples nous sont donnés : le premier  par la pratique des crimes rituels au Gabon, avec la mise en cause d’un élu et de forts soupçons sur certains autres responsables institutionnels ; le deuxième par l’actualité politique française avec les aveux d’un Ministre du budget, qui, après avoir menti et nié avoir eu un compte bancaire hors de la France, a finalement avoué sous la pression de la justice et surtout des médias. 

Ces deux exemples ne sont pas isolés. En effet, les peuples de monde sont submergés des cas de violences en formes d’assassinats, fraudes électorales, viols des femmes, vols et détournements de l’argent public, fraudes électorales, banditisme et rébellions armées etc… qui sont des crimes sociaux, crimes économiques et crimes rituels : crimes contre l’humanité. 

Quelles différences y a-t-il entre les gens qui s’accaparent les fonds publics  destinés à l’amélioration des conditions de vie du peuple ; ceux qui assassinent ou font assassiner d’autres citoyens pour leur bien et leur « bonheur » et ceux qui dirigent un peuple par la force, la menace et la duperie ? 

La crise est économique, sociale, financière, politique et planétaire. Elle se résume à une profonde déshumanisation qui touche tous les continents, tous les pays et toutes les races. Toutefois, ses principaux responsables sont les dirigeants du monde qui sont supposés présider aux destinées de leur peuple. Se pose alors la question de savoir s’il existe encore dans notre monde, des Êtres honnêtes et soucieux de l’amélioration de l’existence des populations durant leur présence sur la terre. 

Si de tels individus existent, sur quels critères peut-on se fonder pour les détecter et les promouvoir ? 

La solution ou les solutions à la crise socio-morale internationale sont rendues difficiles à cause de trois données. D’abord, l’accentuation de la pauvreté à travers le monde, des pandémies et des catastrophes naturelles  qui frappent majoritairement les pauvres ; ensuite  la concentration, dans chaque pays, de la richesse mondiale entre les mains d’un petit nombre de citoyens ; et enfin, les valeurs et les principes démocratiques sont de plus en plus moqués ; l’argent a pris une importance si énorme qu’il  a transformé le suffrage universel en « suffrage censitaire » exercé par une oligarchie financière et politique internationale sous le couvert des institutions internationales. 

Les hommes d’Etat qui sont les plus impliqués dans la crise morale qui fragilise les pays sont aussi les premiers concernés pour proposer des voies de sortie, ce qui rend difficile son traitement. Une situation de cette  importance ne peut trouver d’amélioration que par des « Etres spéciaux » porteurs d’une profonde saine conscience, et connaissant les raisons cachées du passage sur terre des hommes. 

L’on est en face d’un vrai casse tête, d’une étape cruciale de l’évolution des peuples, parce que la plupart des dirigeants du monde sont comme « pourris et cupides » et les sociétés deviennent « pourries et désarticulées », à cause de la mauvaise gouvernance des Etats qui intensifie la misère parmi les couches de la population les plus vulnérables : chômeurs, retraités, veufs, malades, orphelins, fous… qui ne sont pas aptes et disposés, ou ne trouvent plus aucun intérêt, à exercer leurs droits civiques. 

De fait, ces couches sont exclues du partage des richesses de leur pays. Si les habitants actifs salariés, ou ayant des revenus réguliers s’abstiennent de participer à la vie politique et publique du pays, comment s’étonner que les pitoyables couches misérables se détachent de ce qui se situe loin de leurs besoins immédiats. 

La démocratie, c’est la satisfaction des besoins basiques des habitants, en commençant par le respect de leur liberté de choix des dirigeants du pays par le vote, suivi de la nourriture et des soins etc. Depuis longtemps, les pays occidentaux sont qualifiés de civilisés, industrialisés et les nôtres de pays du tiers monde, en voie de développement, sous-développés. 

A présent, les pays développés ne méritent plus vraiment leur qualificatif de civilisé, tant ils s’enfoncent dans la barbarie et la sauvagerie ; tandis que les pays  en voie de développement  sont en voie d’éclatement et d’enlisement. La vérité nous vient de la presse internationale qui nous décrit les comportements de certains riches du monde qui, pour se soustraire à la participation des efforts collectifs demandés à tous pour l’organisation de la société, placent leur fortune hors de leur pays ; non pas pour des raisons de rentabilité de placements bénéficiant de taux de rémunérateur ou de change rentables, mais pour la cacher à cause de ses origines douteuses et frauduleuses. La corruption, l’enrichissement illicite, les détournements de l’argent public, le parjure ont envahi les pays du monde entier. Ils trônent au sommet des Etats. 

Au Gabon, au Congo, en Angola, en Guinée Equatoriale et ailleurs en Afrique, on parle des Biens Mal Acquis par les dirigeants. Quid de l’Amérique, de l’Asie, de l’Europe ? 

En France, l’atmosphère politique est polluée ces dernières semaines par des scandales financiers qui confondent les personnalités publiques de toutes les obédiences politiques. Les cas de Sarkozy, ancien Chef de l’Etat de droite pour abus de faiblesse et de Cahuzac, tout récent ministre du budget de la gauche pour avoir menti à la justice de son pays, illustrent cette crise des valeurs et la dégradation de l’image des dirigeants qui sont dépositaires des suffrages des peuples. 

Ce sont les garants de ce système qui osent nous donner des leçons d’intégrité en parlant des BMA des chefs noirs ? 

J’écrivais dans un article passé que : l’autre dans un état de folie passagère cria Dieu est mort. Dans un monde dominé par le mal, les gens qui se veulent honnêtes se sentent forcément mal. Le monde est sous l’emprise du mal. Depuis des siècles, la minorité des vivants qui se réclament de l’Amour sont relégués au rang des parias dans des sociétés qui n’ont pour objectifs que la recherche des biens matériels. Aucun témoignage ne nous rapporte qu’un cadavre a été  mis dans le tombeau avec la totalité de ses biens matériels : villas, immeubles, véhicules, comptes off shore, costumes, etc… Seuls l’accompagnent, les biens spirituels immatériels invisibles, incolores, inodores ; à la saveur divine comparable à l’eau. Je pense donc je suis. Les valeurs, les vraies sont réelles et immortelles. Elles demeurent dans l’homme et s’extériorisent par périodes. L’hymne à l’Amour et à la Bonté destiné aux vivants prend sa source dans la connaissance du suprême mystère divin dont l’un des attributs est la Liberté et pour unique couronnement la Mort.

L’HOMME, LA VERITE ET L'IGNORANCE : « SI VOUS VOUS TAISEZ, CES PIERRES CRIERONT !!! ».


Si la fortune sourit aux audacieux, on est alors tenté de croire que l’audace est abondamment répandue dans le monde. Mais, le  monde est si fermement placé sous l’emprise du mal, que l’on perdrait sa foi, en observant les agissements des individus qui se réclament  faussement de la vertu, du patriotisme voire de la probité morale. C’est un mal très grand de se faire passer pour ce que l’on n’est pas, de penser que ce que l’on fait est toujours juste, bien ou correct.

La loi de l’unité des contraires nous indique qu’une chose, ou un évènement peut être porteur d’éléments opposés, divergents et contradictoires ; sans pour autant qu’une chose ait une nature double, après que les contraires aient été mis en lumière.

Le patriotisme est l’une des valeurs qui démontre la grandeur des personnes qui en sont les adeptes, les pratiquent et les vivent. Il est totalement impossible d’aimer son pays, sans aimer les autres. Les deux amours forment un seul amour, quand l’Etre qui s’en réclame est sincère, intelligent et sage.  L’âge que le temps confère à l’homme, nous enseigne qu’il y a un temps pour chaque chose : un temps pour être jeune, beau, fort et téméraire, et un temps pour vieillir et être sage, poète, prophète, faiblir et gémir.

Au crépuscule d’une vie, tout homme se souvient et fait le bilan instantané des actes de celle-ci. Tous les grands esprits  passent par ces chemins aux itinéraires ressemblants, marqués par des sentiments variés, faits de regrets, de modestie, de gloire, d’envie ou de mépris, de joies et de peines, de spectacles et de faits sociaux divers,  amour du prochain : hommes, femmes, parents, amis, enfants,  petits-enfants,  de la nature et de Dieu et dédaigneux des nombreux apparats de la vie : argent, honneurs, pouvoir et autres attraits subalternes et fallacieux qui font croire aux vivants que tout mal, ou toute mauvaise œuvre sont possibles et pardonnés ; parce leurs auteurs sont des créatures à l’image de Dieu. Tout comme l’homme qui passe de l’enfance fragile à l’adulte robuste pour se retrouver dans la délicate vieillesse, tout évolue de l’inférieur au supérieur pour mieux préparer la fatale chute.  

La philosophie, et  la poésie encore plus, ne sont que des parts de la divinité. Conçues et enfantées par la réflexion et la méditation, elles naissent par la parole et grandissent grâce à l’éloquence traductrice de la parole divine. Quelles valeurs ont le soleil, la lune, les étoiles, les ténèbres, la lumière, le sol, les eaux, les animaux, les oiseaux, les plantes, les poissons… sinon une valeur divine complétée ou concrétisée par une valeur sociale et naturelle pour la gouverne de l’homme.

Tous les éléments de la création ont une valeur propre par elle-même,  mais aussi et surtout  une valeur en rapport avec l’homme pour ses besoins vitaux.

L’homme qui magnifie les éléments de la création par la parole poétique reconnait objectivement l’existence de Dieu. Cet aveu se trouve dans ses joies, ses succès, son bonheur, ses cris, ses pleurs, ses plaintes… Tout est propriété de la divinité qui les manifestent, qui les révèlent, les cachent ou les fait disparaitre.

Peu de choses appartiennent à l’homme, excepté tout ce qu’il porte, et qui ne peut se détacher de lui. Les parties externes et internes de son corps physique et astral que certains extériorisent par l’éloquence, l’intelligence, l’habileté, la virtuosité, la poésie, le génie, le talent, le patriotisme…. Ou par la méchanceté, l’orgueil, la jalousie, la violence, la cupidité, la bêtise, le vol…  Puisqu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, à contrario, il faut admettre que tout homme est imparfait.

De génération en génération, le temps colporte tout en guise de bagages : les nobles et les viles œuvres et personne ne sait à quelle destination il les dépose après nous.

La poésie et les écrits mystico-sacrés et de vérité sont ces appendices du temps qui rappellent aux générations d’après, les générations qui les ont précédées. On trouve dans les Ecritures et la Poésie, à toutes les époques, deux entités divines qui ont profondément inspiré et émerveillé les âmes sensibles, ce sont la Nature et l’Homme.

La Nature fascine les  Etres qui s’en approchent par la passion, la géniale sublimité de la pratique de la science. Au contact de la nature, nombreux scientifiques, par leurs recherches, ont acquis d’énormes connaissances qui leur ont permis de tisser des relations étroites et intimes avec les plantes, les herbes, les feuilles, les racines, les écorces, l’eau, le feu, le ciel, la terre etc. Cette connaissance aboutit à découvrir et à reconnaitre que Dieu y est présent.

Tout scientifique, grand, honnête et digne arrive à cette conclusion. En retour il peut recevoir de Dieu, par la grâce, une saine assistance spirituelle dans la conduite de son œuvre.

Un érudit français disait que : « nous avons tous un génie tutélaire qui nous inspire aux heures difficiles et nous dirige vers le droit sentier. De là, la poétique légende chrétienne de l’ange gardien ». 

Christ en est la parfaite illustration. Sa connaissance et sa maitrise des éléments de la création ont introduit en lui un puissant esprit ayant le pouvoir et la faculté de poser, sans efforts, des actes par sa seule parole devenue force transformatrice de la réalité. Parole de vérité et volonté de Dieu. Ainsi, il pouvait transformer l’eau en vin sans pour autant être vigneron, obtenir et offrir du pain sans être boulanger, obtenir et offrir du poisson sans pour cela avoir été à la pêche, soigner les hémorragies, les paralytiques, les aveugles sans avoir être médecin, marcher sur les eaux sans planche, ressusciter les morts sans les avoir tués.

Christ était capable de réaliser tous ces miracles parce qu’il avait réussi à loger la divinité en lui, et à se convaincre de la présence de Dieu dans tout ce qui l’environnait et au contact duquel il se trouvait,  tout en sachant, par avance, que son séjour terrestre sera de courte durée : il était seigneur.

Les initiés, les vrais, les grands qui ont entrevu le mystère de la création savent que tous bruissements ou émissions sonores provenant d’un homme, d’un animal, d’un oiseau, d’un insecte, d’une chose: verre, assiette, fourchette, cuillère, clef… d’un instrument de musique : guitare, cithare, batterie, flute, piano, harmonium, clairon, hautbois, trompette, balafon, tambour, harpe etc… Toute sonorité émise par l’une de ces créatures de Dieu, ou par les entités fabriquées par l’homme, expriment et véhiculent un message. Le bruit des gouttes d’eau de pluie sur le toit, sur le sol… sur une surface quelconque, le cri ou le chant harmonieux de l’oiseau (alouette, rossignol et autres), le grondement du tonnerre, les balbutiements du muet etc… : « Tout ce qui émet un son parle et porte sa raison ».

L’autre créature qui invite à la poésie est l’Homme. Particulièrement la femme, réputée symbole du charme et de la douce que Dieu a créé pour le bonheur de l’homme. Quand une âme sensible a perçu le divin dans les autres créatures, elle entreprend de les magnifier par la prose, le verbe, la tendresse, la poésie ou par l’art et la médecine qui sont les autant de relais entre certains hommes et Dieu. Au centre de toutes ces œuvres trône le Temps qui leur donne un caractère onirique. Toutes les grandes œuvres ont une portée poétique inaltérable qui les incorpore au temps, pour leur faire parcourir les générations. Héritages transmis d’une génération à l’autre, les œuvres humaines tombent, par périodes, dans l’oubli par la faute de ceux-là même qui en sont les destinataires et les bénéficiaires. Parce que la Beauté est d’abord d’essence sensorielle et d’excitation poétique, la majorité des poètes qui ont magnifié la femme, ont privilégié sa beauté ; ce message silencieux qui réveille le divin qui est en tout mâle. Peu ont mis l’accent sur son intelligence et sa sagesse.

Au-delà de cette reconnaissance de la divinité dans sa création, se trouve la connaissance du mystère de la fin de toute vie, de la fin du séjour terrestre de l’homme, le mystère le plus achevé de Dieu, celui qui a clôturé son œuvre au septième jour. Heureux ceux qui se préparent à cet évènement (dont nous en avons déjà parlé dans des publications antérieures) et qui est commun à tous, dans la foi et l’espérance de la sublime rencontre avec les siens : parents, anges, christ… La propriété foncière faisait des gens du passé des seigneurs et celle des biens matériels et de l’argent fait des hommes actuels des riches bourgeois. Mais, ni la possession des terres, ni la détention des biens et des masses d’argent ne donnent le ciel et la garantie d’une posture de Seigneur à travers le temps.

Le caractère éphémère des richesses terrestres contraste à la fois avec les bienfaits durables de l’existence invisible, sans retour au monde des humains et avec la vie sans fin de l’esprit.

« S’ils se taisent les pierres crieront…Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront jamais » avait dit Jésus.

La poésie porte une prophétie similaire. En vérité, nous sommes sur terre pour nous perfectionner et pour apprendre  à accéder aux secrets d’outre-tombe, en travaillant par avance, pour notre  infinie félicité par la pratique de la prière, de la charité et de l’Amour qui ont pour ingrédient la Douleur.

La douleur a plusieurs vertus, dont celle de  développer les forces viriles de l’âme, de la tremper pour la lutte et l’ascension, l’épurer, la mûrir, l’élever, lui ouvrir les portes de la vie bienheureuse.

De Musset, écrivain français, avait dit :

« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. C’est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême, et qu’à ce triste prix tout doit être acheté ». 

Pour terminer ces élucubrations, nous affirmons que l’Homme est dépositaire d’une portion de la divinité. Par la poésie, la prière, l’éloquence parlée ou écrite, il dévoile Dieu.

Il s’accroche à la vie, soit par méconnaissance de Dieu, soit par la prise de conscience de son caractère d’Etre fini qui cependant lui font concevoir la vie éternelle. Son passage sur terre est un mélange de tout…

Ecoutons ce que disait l’un de ces grands initiés divin de son vivant : 

« Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, dans la nuit éternelle emportés sans retour, ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ?... Quand prêt à quitter l'horizon de la vie, Je me retournerai encore, et d'un regard d'envie, je contemplerai ces biens dont je n'ai pas joui. Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui ». 

Certes à l’impossible nul n’est tenu…La leçon achevée de la vie est que le séjour terrestre est une école d’apprentissage et de perfectionnement par le travail, la prière, l’étude, la méditation, la souffrance… Il n’y a ni bonheur ni souffrance éternels, tout tient au bon ou mauvais usage que nous faisons de notre libre arbitre, ce don de Dieu, et des facultés et qualités que nous aurons développées et introduites en nous.

Le Bien (Amour) est la valeur suprême de l’univers. Mais, il s’agit à la fois de faire le bien et d’être bon. Le but de la vie terrestre de tout homme est d’éduquer son Ame par la souffrance, de lutter pour l’amélioration de la société. Il faut initier ses semblables aux splendeurs du Vrai et du Beau. Par la mort, la vie change simplement de forme et, le tombeau nous ramène au berceau, passage incontournable pour accéder à l’immortalité.

Aimer la vérité et la justice, pratiquer la charité, la bienveillance, être bon : tel est secret du bonheur dans l’au-delà. Tel est le Devoir.

Chacun porte son paradis et son enfer.

Note : certains passages de cet écrit sont de trois auteurs français : Denis, Lamartine et Musse.

L’ETAT, LE POUVOIR ET LES DEMOCRATIES NEGRES CONTEMPORAINES


Depuis des siècles, les malheurs du continent africain ont toujours été provoqués pour les mêmes raisons et par les mêmes auteurs. Les raisons sont d’ordre mercantile : c’est-à-dire économique, commercial et financier. Les auteurs de nos difficultés et de nos crises sont d’une part, les pays dits puissants qui sont à la recherche des produits pour assurer le bien être de leurs peuples et d’autre part, les gouvernants et dirigeants des peuples noirs. 

La domination de notre race et de notre continent a commencé avec l’arrivée des représentants des « puissances occidentales » qui recherchaient des sphères d’influence à travers la planète.

Dans cette quête destinée à s’accaparer des produits naturels indispensables à leur progrès, les « occidentaux » ont commencé par vider les territoires indigènes en récupérant nos forces vives de travail pour les affecter à leurs propres unités de production. 

Cette déportation des énergies a largement bénéficié de la complicité des chefs autochtones, dont la connaissance du monde se réduisait à leur village ; ce qui ne leur ne permettait pas de savoir que d’autres peuples, vivaient dans des espaces lointains organisés en développant les outils de leur domination et de leur puissance, en concurrence ouverte avec d’autres. 

Toute la problématique entre les pays puissants et nos pays pauvres ; tout comme les relations conflictuelles entre les gouvernants noirs et leurs propres peuples ont un point de départ commun qui est l’esclavage. Le trio : puissances étrangères, dirigeants africains anciens ou nouveaux et peuples faiblement conscients des enjeux et des moyens  de leur progrès forme le socle du déshonneur et de la domination des Etats noirs contemporains.

Qu’est ce qui peut justifier qu’après avoir formé des personnes dans ses prestigieux  instituts, écoles et universités ; les anciennes puissances coloniales, dont la France, n’arrivent pas à comprendre et à concevoir qu’il est plus avantageux pour eux et pour les noirs d’avoir à la direction de leurs Etats des chefs qui ont accédé aux valeurs qu’elles ont introduites dans les territoires anciennement colonisés ? 

Pourquoi des universitaires, des énarques, des polytechniciens et autres de France n’encouragent pas et ne conçoivent pas que nos pays soient dirigés par des gens aux cursus, aux profils, aux formations voisines ou identiques aux dirigeants de chez eux ?  

Quelles explications donner au fait qu’en Afrique, ce sont  ceux qui recourent à la force, à la violence, aux armes ou qui n’ont que des connaissances approximatives sur l’histoire de l’humanité, sur les fondamentaux enjeux de la mondialisation ; qui ont l’appui des puissantes institutions qui se réclament des droits de l’homme ? 

Pourquoi toute exigence de type « nationaliste » prise par un dirigeant pour améliorer les cadres de vie de ses compatriotes est perçue par l’occident comme un « casus belli » ?

Pour éviter les abus de pouvoir  de la part des chefs, pour éviter l’insurrection populaire et pour éviter les rébellions armées, il faudrait qu’un vaste plan de clarification contenant et déterminant les modalités pratiques sûres et incontestables de prise, d’exercice et de succession du pouvoir d’Etat soit confectionné par les organismes internationaux occidentaux et africains qui forment la « Communauté Internationale » et dont l’influence sur les pouvoirs nègres est notoirement  avérée, en particulier lors de leurs interventions, parfois, brutales, dans les crises sociopolitiques internes des Etats, lors des soulèvements populaires ou des conflits post électoraux. 

La volonté de domination des Etats puissants et l’appétit de pouvoir des personnalités  constituées en oligarchies tribalistes ou confessionnelles noires  sont la cause  de la perpétuelle déstabilisation du continent noire, dont sa partie francophone est la plus concernée. 

Aux revendications socioéconomiques des habitants s’ajoutent celles qui relèvent du pouvoir d’Etat : Liberté politique, transparence électorale, respect des droits des citoyens, liberté d’expression, liberté de presse, liberté d’entreprendre…Bref de la gouvernance et la gestion de l’Etat pour assurer aux peuples les conditions de vie tranquille et épanouissantes de façon durable. 

La lutte pour la Liberté, pour toutes les libertés, concerne à la fois les chefs d’Etat, les Gouvernements, toutes les Institutions de régulation de la politique publique et les peuples. Il faut éviter que chaque élection, « mineure ou majeure » organisée dans un pays africain ne devienne source de crise sociopolitique. 

Qui sont ces observateurs internationaux neutres et objectifs qui viennent les superviser sans connaitre les contenus des lois politiques (sur les partis politiques), des outils électoraux (liste électorale) et la configuration territoriale (démographie, communautés linguistiques) des Etats ? 

Que faut-il comprendre quand ils disent que «  malgré quelques manquements et quelques anomalies, le scrutin s’est globalement bien passé » ?

Après l’harmonisation du droit des affaires pourquoi n’engagerait-on pas un chantier pour confectionner un « Code de Bonnes Pratiques Politiques, Electorales et des Droits du Citoyen Africain : CBPEDCA » applicable dans tous les Etats qui en seraient membre, en commençant par les Etats de l’Union Africaine. 

Les enjeux politiques, sous tous les aspects, ont causé trop de dégâts dans les pays noirs depuis des décennies : guerres, assassinats, destructions des infrastructures, favoritisme, tribalisme, copinage… impartialité des gouvernants et des institutions officielles qui sont autant de formes d’agressions physiques, morales, intellectuelles.

La situation de guerre qui a mobilisé les chefs d’Etat de la CEMAC autour du Président Ali Bongo pour traiter de la préoccupante situation entre le président centrafricain et ses propres compatriotes et compagnons d’armes est le dernier épisode qui dénote de la faiblesse, de la fragilité et de la mauvaise gouvernance africaine. 

Quand un individu ou un groupe d’individus s’installent à demeure au sommet de l’Etat par la ruse ou la force, il faut s’attendre que tôt ou tard, d’autres individus contestassent leur position. Il y a nécessité de réorganiser les procédures, les moyens et les bases sélectives des candidats qui se destinent à accéder et à séjourner à la direction des pays. La qualité de certains dirigeants africains et leur politique passée ont donné à croire que n’importe quel individu pouvait diriger un peuple. 

Des notables indigènes, des commis coloniaux et autres caporaux téméraires et audacieux se sont retrouvés à la direction des peuples avec le concours des puissances extérieures dans le but d’avoir des interlocuteurs incultes, analphabètes, étroits d’esprit et malléables.

L’époque actuelle est caractérisée par la mondialisation qui doit permettre à chaque pays de se donner les moyens de se sentir à l’aise, à sa manière, dans ses relations de partenariat avec tous les autres. Aussi, les peuples doivent se donner librement leurs chefs, même s’ils se trompent en choisissant ; tout comme ils doivent avoir la possibilité de les destituer quand ils le jugent opportun. 

A l’intérieur des Etats multilinguistiques, il demeurera une force rétrograde qui s’opposera toujours à toute cohésion : c’est le tribaliste dont le début de traitement et de solution se trouve dans la pratique transparente de la « Justice Sociale pour tous », c’est-à-dire la justice sous toutes ses formes. 

L’application équitable de la loi envers tous les citoyens est une base de prise de conscience qui rapproche indubitablement le peuple avec ses dirigeants. Des chefs bien élus, légitimes et pratiquant la justice garantissent la réduction du nombre et de la fréquence des crises sociales faciles, spontanées, partisanes et  politiquement nuisibles pour les gouvernants et le pays. Se destiner à conduire la destinée d’un peuple dans le monde actuel impose une bonne formation, une connaissance de la logique internationale, une expérience et un réel parcours professionnel ; la formation et la compétence dans  l’une des disciplines qui régissent les relations entre les Etats… Et aussi, obtenir le suffrage majoritaire du peuple. 

Plutôt que de se réunir pour ramener les rebelles à de meilleures dispositions à l’égard des autorités centrafricaines, il faut rechercher les causes profondes qui poussent l’institution supposée la plus disciplinée et la plus armée d’une république à se révolter contre celle qui incarne le sommet de l’Etat, le pouvoir suprême. La Démocratie n’est pas force, elle est liberté et respect. Etat républicain, Pouvoir populaire et légitime et Démocratie apaisée et partenariats internationaux rentables ; telles sont les bases d’espoir pour l’avenir des pays et peuples d’Afrique au cours des dix prochaines années.

Au Gabon, l’introduction de la biométrie dans l’organisation des élections, et donc de la passation des pouvoirs par mandats de confiance, est présentée comme le début d’une clarification, voire de la solution adaptée aux problèmes politiques liés à l’accession ou à la succession aux pouvoirs. 

L’adoption de la biométrie, en tant que réforme améliorante du dispositif de la politique électorale actuelle, ne pourra avoir qu’une portée limitée. Seul un pouvoir en phase finale de son règne est susceptible d’engager une telle réforme avec audace, détermination et la volonté de la faire aboutir. 

Si 2025 est fixé comme l’année de la perception concrète de l’émergence du Gabon, il en découle que c’est le point d’achèvement des principales réformes engagées par le régime d’Ali Bongo. La biométrie ne transformera pas par magie les mentalités et les comportements des acteurs étatiques, des politiques, des candidats et des électeurs. Le processus d’évolution vers la transparence électorale sera lent et sous contrôle institutionnel. 

Peut-on imaginer un Gabon formé d’une base économique prospère, de réalisations sociales convaincantes et bénéfiques pour les citoyens coexistant avec un système politique peu ouvert et en déphasage avec la demande de démocratie et de dialogue ? 

Face à cette éventualité configuration, le camp du pouvoir doit subir une recomposition qui verrait émerger des personnalités politiques honnêtes, sincères ; de vrais patriotes démocrates soucieux de « l’équilibre des forces » et de la liberté d’expression dans une saine compétitivité politico idéologique qu’il faudrait réintégrer dans l’évolution de notre Démocratie. 

Sans une telle perspective politique, les succès, les réalisations et les bons résultats économiques et financiers seront dévalorisés ; tandis que les insuffisances et les faiblesses en matière de la démocratie politique serviront de socle aux revendications et aux contestations populaires. Mettre en harmonie les actions économiques avec les actions sociales et politiques est une œuvre qui nécessite une Réforme Globale à placer sous la logique de la Démocratie Libérale et Sociale. 

Dans sa proposition pour le Gabon, l’Union Socialiste Gabonaise (USG), parti signataire de la charte de la Majorité Républicaine pour l’Emergence est adepte d’une Démocratie Economique et Sociale. 

Pour l’USG,  « La Démocratie Economique et Sociale consiste à créer des emplois et des revenus pour le plus grand nombre des citoyens et/ ou à les inciter à créer des entreprises… C’est la Démocratie Economique et sociale qui conduira à l’indépendance et à l’Emergence réelles du Gabon et de l’Afrique. Elle est de nature à atténuer les crises sociales ».

Ceci étant, Démocratie sans démocrates n’est que mortalité des valeurs et perte de temps.

LES VOIES DIVINES SONT INSONDABLES


Je destine prioritairement ce texte de vulgarisation, produits de mes interrogations sur les saintes écritures, à la catégorie des gabonais qui ont compris et qui ont perçu ou senti cette puissante force qui vous envahit et vous conduit aux larmes, à la transe à la félicité ; à ceux qui ont un jour seul où dans une foule entendu cette douce voix qui est un vrai chant de tendresse et à ceux qui ont regardé, les yeux mi clos, ce merveilleux halot de lumière multicolore formé de cercles concentriques à l’intérieur desquels se tient le buste d’un Etre beau, trop beau, efféminé, au regard immobile et pénétrant et au teint doré mat. Il vous parle avec son cœur en s’adressant à votre cœur. Si vous doutez, il vous rassure… Qui est-ce ?

La loi de l’Unité des Contraires consacre la dualité, l’assemblage, le mélange, l’union, le couplage et le jumelage des phénomènes, des évènements, des sentiments etc. Comment peut-on mettre dans « un tout », des choses qui semblent contradictoires ? 

Nombreux évènements de la vie nous placent devant la réalité implacable de cette loi. A la lecture des récits des sages savants, des prophètes et des illuminés des temps anciens, nous constatons que le Créateur de Tout est parti de la mise en exergue de cette divine loi. En séparant la lumière d’avec les ténèbres qui étaient confondues, Il a posé l’acte qui guidera par la suite tout le processus de son infinie œuvre mystique; l’acte de création par scissiparité, par séparation puis  réunification des éléments qui seront, tantôt semblables, tantôt distincts, tantôt divisés pour mieux s’unir par la suite. 

Solitaire témoin et unique juge de son œuvre, Dieu passera d’un duo aux composantes contraires insérées dans une unité fatale (comme la femme enceinte et le fragile fœtus qu’elle porte), à un positionnement qui couronnera sa puissance par sa participation et sa propre appartenance à la formation de la première Trinité spirituelle issue de celle de la chair : Dieu, Homme, Femme devenu Père-Fils-Saint Esprit. Ainsi, de l’Unique (mono), on est passé au Duo, puis à Trio (trinité) et à la multitude dont parlait le Christ, composée de chiens, de petits enfants, de brebis, de frères, de serviteurs, de disciples, fidèles etc. 

La loi dite de l’unité des contraires est infinie. Elle est soumise par la complémentarité, à la diversité et sa principale forme est la dualité comme :  les Ténèbres et la Lumière ; le Jour et la Nuit ; le Haut et le Bas ; le Bien et le Mal ; le Mâle et la Femelle ; le Riche et le Pauvre, la Naissance et la Mort… bref elle s’insinue et agit partout : dans le corps de l’homme, la nature, la société, l’univers. Elle est universelle, intemporelle et infinie. 

Avant que ne soit créée la femme, Dieu a créé l’homme à son image, il l’a créé homme et femme. Seul en apparence, l’homme était « jumeau », il portait la femme à son flanc. On nous rapporte que lorsque le fabricant de l’homme décida de séparer la doublure qui était auparavant greffée en lui, tel un chirurgien, il anesthésia l’homme et le plongea dans un profond sommeil ; puis libéra la femme de ses côtes. 

Le rapporteur biblique ne nous dit qu’imparfaitement comment s’est réalisé cet originel « accouchement par césarienne ». 

Avant l’homme-femelle, c’est donc l’homme-mâle qui fut le premier à donner l’existence et la vie à un Etre humain. Pourrait-on supposer que lors de l’avènement de la femme et de son face à face avec Dieu, avant le réveil de l’homme, il ne s’est rien passé  dans cet aparté ? Nul ne peut dire et ne saura jamais ce qu’ils ont fait, ce qu’ils se sont dits, ce qu’ils ont accompli….

Ce qui s’est passé entre le Créateur et sa compagne pendant que son ancien compagnon et rival, avec qui il avait formé le premier duo terrestre était endormi. Inimaginable que Dieu et la femme soient restés muets ; sans aucun échange, sans aucune promesse ou complicité entre eux ; point de félicitations et de bénédictions de Dieu pour la Femme ? 

La mise en scène de cet épisode primaire de la description de l’œuvre créatrice de Dieu est d’une grande complexité : un homme endormi, une femme nouvellement créée et éveillée face à un Etre complet qui est à la fois mâle et femelle ; soit au total deux hommes, deux femmes formant deux couples. 

Dieu qui a créé l’homme à son image (homme et femme) va alors se retirer pour laisser le nouveau couple évoluer sous son encadrement et sa supervision. L’histoire biblique du jardin d’Eden commence avec le dédoublement de Dieu pour fabriquer Adam à partir de la poussière, puis Dieu sépare Adam de son double pour fabriquer Eve. Le mystère de la création de l’homme est aussi passionnant que celui du péché adamique de la pomme et la mort du Christ sur la Croix. Tout cela n’est que mystère et magie divine ; oscillant entre la Volonté, la Connaissance, la Foi, l’Ignorance et la Soumission au créateur de tout. Toujours placé sous la loi des « contraires assemblés », sur laquelle repose l’œuvre divine et le destin des vivants, le couple divin va se retrouver dans un environnement étrangement  bâti, peuplé et habité ; avec deux arbres aux vertus et propriétés spéciales placés au milieu de la place ; l’un porteur de la connaissance de deux contraires qui sont le bien et le mal, assorti de l’interdiction pour l’homme de le manger ; l’autre ayant la faculté de faire accéder l’homme à la vie éternelle. 

Il y avait, dit-on, en ce lieu une créature de Dieu, mauvaise et rusée dont la beauté était et est  si éclatante qu’elle fascine encore aujourd’hui ; le serpent. C’est dans ce décors mystico-magique que sera définitivement sceller l’histoire complète de l’humanité sous les signes de l’amour, de la malédiction, du péché, de la trahison, du doute, de la douleur, du plaisir, du mensonge pour déboucher sur la mort terrestre de l’homme. C’est dans ce cadre contradictoire, dressé par le créateur de Tout que ce dernier adresse la parole pour la première fois ouvertement à ses créatures avec colère. Contrairement à Abraham qui avait compris la nature de Dieu, Adam et Eve avaient péché par naïveté et ignorance, parce qu’il semble que, quel que fut l’arbre qu’ils auraient mangé, le sort de l’humanité semblait avoir été prédéfini par Dieu. Le couple aurait gagné à manger les deux arbres en même temps ou se les partager ; l’un mangeant l’arbre de la connaissance du bien et du mal, l’autre celui de la vie éternelle…mais ! ils ont choisi de manger le même arbre poussés par le serpent dont Dieu a dit au couple « qu’il les domine ». Dieu s’adresse tour à tour à Adam qu’il maudit et condamna à la souffrance ; à Eve fut puni d’accouchement dans la douleur et de la faire soumission à l’homme…le serpent fut condamné à manger la poussière, qui a servi à Dieu de créer l’homme, et donc à manger l’homme, et à marcher sur son ventre. 

Tour à tour, Adam accusa Eve, Eve accusa le serpent. Si les deux premiers interlocuteurs de Dieu se sont exprimés pour se défendre de leur acte, le serpent est resté extraordinairement muet, tel un complice qui savait par avance la fin de l’histoire. Nous percevons comment dans cette histoire de l’origine de l’homme et de la vie, la volonté d’amour de Dieu pour le bonheur d’Adam et Eve se transforme en leurs contraires qui sont la malédiction, la haine, le malheur, la souffrance, la mort. 

La connaissance ou la recherche de  l’essence de Dieu permettent à l’homme d’être libre et d’accepter la mort avec dignité, courage et en conscience. La vie et la mort coexistent et se substituent l’une à l’autre. Ni le bonheur, ni le malheur ; ni la pauvreté, ni la richesse ne sont éternels. Opposés en apparence, ils sont unis par des forces invisibles qui gouvernent l’univers et habitent l’homme. 

La proximité de Dieu avec ses créatures est tellement simple, que nombreux n’y accèdent pas par mégarde, inattention et négligence. La divinité relève de la magie suprême qui est au centre de tout ce qui est, et qui guide le destin du vivant jusqu’à ce que la force contraire prenne le dessus sur l’autre pour transformer l’homme en Etre inanimé, en poussière. 

Un jour où je me sentais envahi par le vil sentiment de l’absurde qui vous fait croire que vous n’êtes qu’éphémère et mortel, j’ai formé des phrases dont voici un très court extrait :   

 Au-delà du réel terrestre obscur,
Mon Ame planait légère et sûre 
Elle persista en vain dans ce détour 
A rencontrer le Dieu Créateur de Tout… 
Mais Dieu n’a qu’un lieu 
C’est le cœur des Etres pieux…

Auprès six jours de travail acharné, Dieu pris du repos au septième… Ci-gît Dieu le Père.

PLAIDOYER POUR UNE TRANSPARENCE POLITIQUE DEMOCRATIQUE DURABLE.


A tous les patriotes et nationalistes africains et gabonais, à tous les hommes dignes, fiers et sages qui s’intéressent à l’évolution de l’humanité et à celle des peuples historiquement déshonorés et brutalisés qui sont en quête de leur dignité dans une mondialisation des intérêts, des cultures, des destins solidement  imbriqués. 

Une chose est de prendre le pouvoir du pays par la volonté du peuple, une autre est de le gérer au profit du peuple.

En Afrique noir francophone, l’accession au pouvoir de n’importe quel candidat se réclamant d’une étiquette libérale ou rarement socialiste est toujours dominée par le rôle des centres de pouvoirs  étrangers qui sont, soit des Etats, soit des organisations internationales.

Ce phénomène s’est accentué ces dernières années dans l’espace subsaharien francophone par le  fort impact négatif de la mondialisation sur les mauvaises performances économiques et financières des  Etats occidentaux européens, en particulier de la France qui connait depuis plusieurs années des crises sociales marquées par des situations de tensions collectives et individuelles dans lesquelles, de très hauts responsables politiques sont impliqués : licenciements, grèves, assassinats, sexes, escroqueries et mises en examen, corruption etc.

LA PAQUES CHRETIENNE : JESUS CRUCIFIE ET RESSUSCITE RESSUSCITE POUR TOUS.


La Pâque est un évènement majeur pour les chrétiens. Elle contient une dose d’émotion et de spiritualité indéniable. Le souvenir ou la pensée du Christ éventré pousse à la compassion, la tristesse.

Combien de fois la lecture du passage des évangiles, qui rapportent l’acheminement du Jésus vers la croix, a fait verser des larmes aux cœurs purs… La Pâque est le moment qui concentre la mission terrestre de Jésus, cet envoyé dont l’action a été inachevé et qui devait se poursuivre sans lui, mais avec un autre envoyé sans nom qualifié d’esprit Saint.

Jésus a permis à toutes les familles, à tous les vivants d’accéder à l’esprit saint qui « fait de nous une éternelle offrande à la gloire de Dieu ». La Pâque est la distribution de l’esprit saint au toute l’humanité.    

CONGRES DU PDG, STATU QUO OU CHANGEMENT : VERS UNE CONSOLIDATION REPUBLICAINE DE L'EMERGENCE ?


Après certains autres partis de la Majorité, le parti le plus ancien, le plus riche, le plus expérimenté, le plus décrié, le plus mobilisateur et le mieux implanté ; celui qui gouverne sans discontinuité le Gabon depuis le 12 Mars 1968 (45 ans) se prépare à organiser un congrès qui peut, soit constituer un évènement majeur de la vie politique du pays, soit être une banale partie de jactance. Attendons pour voir !  

Il se dit ces derniers temps qu’un congrès du PDG est en préparation. Ce congrès survient dans un contexte marqué par quelques évènements sociopolitiques relativement importants qui sont : l’écrasante victoire du PDG aux dernières législatives suivie de la formation d’un gouvernement totalement PDG, la demande insatisfaite de la tenue d’une conférence nationale souveraine par l’opposition, la société civile et les populations, les négociations politiques de Libreville entre gouvernants et rebelles centrafricains, les travaux de la Commission nationale de la CEMAC en vue de la présidence gabonaise de l’Institution,  la levée de l’immunité d’un sénateur PDG et sa traduction devant la justice, les scandales relatifs à l’accroissement des crimes rituels, aux détournements des fonds publics ou para publics, mettant en cause les personnalités du PDG …Et, bien évidemment, les prochaines élections locales, sénatoriales et la présidentielle de 2016.