Le silence, presque coupable des politiciens, des intellectuels conventionnels et de la société civile de notre pays sur la situation de crise post électorale de la Cote d’Ivoire m’oblige à m’exprimer, en ma qualité d’Homme d’opinions, de Liberté et de Justice pour tenter de susciter un débat contradictoire bénéfique pour notre Démocratie.
FRERES ET AMIS IVOIRIENS, JE VOUS SALUE BIEN !
Indubitablement, vous êtes en train d’écrire une merveilleuse page de l’histoire de la Nouvelle Afrique chez vous, chez nous en Cote d’Ivoire où trois forces en présence sont engagées, dans une crise post électorale que certaines parties prenantes veulent résoudre par les armes pour installer l’un des candidats à l’élection présidentielle.
La première de ces forces et de loin la plus importante et le plus légitime, c’est Toi peuple ivoirien qui, malgré un rapport de puissance à priori en ta défaveur, affirmes haut, fort et courageusement ta détermination à défendre ta souveraineté et ton libre arbitre, Bravo !
La seconde force est pompeusement appelée « Communauté Internationale ». Elle s’est engagée aveuglement et brutalement, devant l’Humanité entière, dans votre crise sans retenue ni pudeur ; avec un acharnement inédit. Composée des organisations et des puissants pays dits les plus riches du monde, cette force est conduite par l’ONU et l’UE dont les Etats membres sont, depuis des siècles, à la recherche des sources d’approvisionnement en matières premières à travers le monde, prioritairement en Afrique, pour assurer et garantir le bonheur de leurs citoyens au détriment de nos peuples.
La dernière force en présence est formée des camps politiques des deux leaders qui sont restés en compétition pour le second tour de vos élections présidentielles.