5 mars 2012

DE L’ORDONNANCE PORTANT CREATION DU FONDS SOUVERAIN DE LA REPUBLIQUE GABONAISE (FSRG)

Sans prétention, je tiens à donner, en ma qualité d’Expert, de Consultant et de patriote,  mon modeste point de vue sur une décision gouvernementale qui est d’une très grande importance pour notre pays, et qui  présage, en filigrane, une probable situation financière budgétaire dangereuse qui pourrait contaminer la société. Ou à l’inverse, le Gabon est en surliquidité, ce qui justifierait ce projet de réorganisation, suite, soit à la réalisation d’une forte plus-value financière fiscalo-pétrolière ; à l’obtention de dons et legs ou de forts dividendes provenant de lointains précédents placements. Mon dernier article invitait l’attention de nos gouvernants sur la nécessité de se montrer rigoureux et sage dans la gestion des biens et l’administration des hommes. 

Très récemment, dans un « Libre-Propos », l’un de nos illustres compatriotes pose la problématique des interconnections, des interférences, de la proximité et du voisinage entre les pays africains et ceux du reste du monde en matière de financement de leurs économies, des leurs investissements, de leurs relations commerciales ; de la gestion financière des agents économiques des pays en développement en relation avec les interventions des partenaires internationaux, en période de récession économique et de perturbations financières, dans une économie mondialisée. Son titre : "Wall Street, est-ce si loin que ça ?"

L’ETAT ET LA PROMOTION DES PME GABONAISES


 

Par Guy NANG-BEKALE, Expert en PME, Conseiller d’Entreprises, ancien Chargé d’Etudes, Ancien Directeur de l’Agence Nationale de Promotion des PME (PROMOGABON) dans l’Ogooué Maritime.
 
Le Gabon a été parmi les premiers, sinon le premier pays, de la zone dite Afrique Equatoriale ou Afrique Centrale, à créer, quatre ans après son indépendance, un cadre légal pour le lancement d’une politique de développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI) concomitamment à la création d’une Agence Nationale (PROMOGABON) chargée de promouvoir ces PME-PMI. 1964-2011 ; c’est 47 ans de mise en œuvre d’une action économique et politique dont les résultats se situent très en deçà des objectifs fixés par les Gouvernements successifs du pays.

Le régime actuellement en place qui prône l’émergence du Gabon gagnerait à redynamiser cette politique dont la réussite sera traductrice de celle de la politique d’Ali Bongo Ondimba. La structure et la configuration des PME gabonaises, l’inorganisation, l’instabilité et l’inéfficacité des Institutions étatiques officielles chargées de leur encadrement et de leur Assistance racontent clairement l’échec de la politique gabonaise de promotion des PME locales.

ECRASANTE VICTOIRE DU P. D. G : ENTRE RAISONS ET VANITES


Finies les législatives. S’il y a eu des fraudes, elles ont été très négligeables et nous pouvons affirmer que le scrutin a été très transparent à cause de la qualité, de l’appartenance politique des compétiteurs à la Majorité et du faible nombre d’électeurs qui ont pris part à cette consultation électorale. Le résultat donne l’occasion aux démocrates patriotes d’engager un débat de fonds sur les taux de participation, d’abstention et surtout sur la représentativité réelle ou fictive de notre future Assemblée Nationale. 

A n’en pas douter, le résultat de l’élection est préoccupant pour tout citoyen, un tant soit peu sincère et honnête, même si le « tsunami » pédégiste était prévisible pour tout analyste connaissant le Gabon. Espérons que nos amis du PDG n’ont pas oublié leur devise : « Dialogue-Tolérance-Paix ».  Attention au retour en arrière. 

L’excessive et impressionnante victoire que le Parti Démocratique Gabonais (PDG)  vient d’obtenir aux législatives, après le refus d’une partie des candidats de l’opposition à prendre part au scrutin du 17 décembre 2011, est riche d’enseignements sur la nouvelle étape de l’évolution, qualifiée de démocratique du Gabon, après l’arrivée au pouvoir du Président Ali Bongo. En 51 ans, le Gabon n’a connu qu’une seule succession au pouvoir ; celle de 1967, quand le jeune Albert Bernard Bongo âgé seulement de 32 ans, remplace le Vieux Président Léon Mba, mort en France des suites d’une grave maladie. Personne à l’époque ne pouvait deviner les qualités d’homme d’Etat que nombreux gabonais et étrangers ont vanté et reconnu plus tard à Bongo. 

VIVE LA CAN ET MERCI BONNES GENS !

Ah ! Si nous avions été en finale de la CAN ! « Faute de grives, on mange des merles : quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut se contenter de ce que l’on a ». Nos panthères ont fait ce qui était à leur portée ; ils nous ont mobilisé et fait vibrer en l’espace de 4 matchs. Les réactions juvéniles observées chez certains d’entre nous traduisaient une projection sentimentale fusionnellee et patriotique que seuls les évènements d’apparence neutres peuvent provoquer. Le retour à l’enfance, voilà la grande vertu du sport, ce domaine des passions populaires et collectives.

Quoique décevante, l’élimination des Panthères en quart de finale de la CAN n’a pas surpris et choqué les observateurs avertis et les anciens footballeurs. D’une part parce que le coup d’essai aurait été un vrai coup de maître si le Gabon avait remporté la CAN ; d’autre part, une finale opposant le Gabon à la Zambie aurait été d’une cocasserie inouïe et chargée d’une forte dose d’émotion. 

Deux évènements-souvenirs sont certainement revenus à la mémoire d’une grande partie de nos compatriotes; en particulier ceux qui sont âgés entre 35 et 55 ans. Le premier souvenir, douloureux et triste, est la mort tragique par crash d’avion, de 18 footballeurs Zambiens au large de Libreville. Dix-neuf ans après, l’équipe nationale de la Zambie vient de jouer et de gagner une finale de la CAN au Gabon qui deviendra, à coup sûr, pour ses joueurs une terre de gloire et de recueillements sacrés. 

PAROLES ET VULGATES D’INITIE

Dans cet écrit, pour un partage fraternel, j’attire l’attention des africains et des gabonais qui croient en leurs saines coutumes et traditions pour qu’ils continuent à faire vivre nos lieux de cultes ancestraux. Certainement que nombreux sont parmi vous qui ont été victimes de l’incompétence, des méchancetés et des violences des officiants de ces lieux, comme du reste, c’est le cas en d’autres Lieux. 

Élément déterminant de notre culture, la spiritualité est partie intégrante de notre histoire et de notre relation avec Dieu (notre Religion).Tout jeune gabonais, avant d’être ingénieur, médecin, pilote, ministre, prêtre, menuisier, entrepreneur, magistrat ou autres cadres, manœuvres, cultivateurs, ouvrier; devrait s’inscrire par l’initiation dans son cadre ancestral originel qui est le premier segment  de sa relation à Dieu. Lecteur, tu ne pourras mieux critiquer ce texte qu’après avoir cherché à l’assimiler.

L’image vile et déformée, largement répandue sur le Noir, est celle d’un être inconsistant qui aime la vie facile, faite de jouissances et de plaisirs. Dans ce groupe racial, le Gabonais est présenté comme la parfaite et fidèle illustration achevée de ce stéréotype ; voire son incarnation. Le terme péjoratif de «gabonite» résume le comportement, presque maladif, de certains de nos compatriotes, fait d’insouciance, de penchant à la facilité, de manque de rigueur et d’esprit de suite dans leurs actions, leurs actes et dans ce qu’ils entreprennent ; tant pour eux-mêmes que pour leur Pays. 

4 mars 2012

ENSEMBLE DANS LE CALME, LA CONCORDE ET LA SOLIDARITE

Les prochaines législatives donneront l’occasion au Pouvoir de se renforcer, pour cause de l’absence des candidatures des personnalités connues dont certaines seront de retour au Palais Léon MBA, dans cinq ans au moins, ou avant, si entre temps, le Chef de l’Etat décide de dissoudre l’Assemblée, ou elles se retrouveront au Senat après les locales et les sénatoriales. Pour l’heure, il faut gérer deux évènements hyper sensibles qui se suivent ; ce sont : les élections législatives de décembre et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) organisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. Chacun de ces évènements donnera au final un Vainqueur et un Perdant ou alors des vainqueurs et des perdants. Il incombe à tous les nationalistes et patriotes conscients de la situation politique du Gabon de bien gérer ces deux processus… Pas de Panique    

Dans quelques semaines, le Peuple gabonais, en sa qualité de Souverain, va procéder, par son vote, au renouvellement de l’Assemblée qui est l’une des Chambres de l’Institution qui incarne le plus la Démocratie dans tout pays : le Parlement. A cette occasion, plusieurs comportements déconcertants et indignes risquent de se manifester dans certaines localités. 

Dans les zones où sont déjà annoncés des duels sans merci, on espère que les gabonais, candidats et électeurs, feront preuve de responsabilité et de discernement. A la vérité, tous les acteurs et autres participants à la vie politique savent parfaitement que le vote est rarement tranquille dans les pays africains où la Transparence électorale est toujours réclamée. Pour cette raison, il faut davantage mettre l’accent sur la fraude électorale et les diverses formes qu’elle prend. Personne, à ce jour, ne connait le budget moyen pour une campagne de l’élection législative, ni à combien se chiffre le budget le plus élevé et quel est le montant du budget le plus bas pour un candidat. 

ELECTIONS ET ALLIANCES POLITIQUES

Au moment où nous entrons dans un processus électoral, il est important que les citoyens, les militants et les sympathisants de tous les Partis politiques du  Gabon sachent qu’en politique, les négociations et autres alliances et accords sont des pratiques courantes dans tout contexte social qui se réclame de la Démocratie et nécessite l’Unité Nationale. Le Gabon se veut un pays en voie de démocratisation. Pour cela, chaque parti, tout en conduisant certaines actions de façon autonome, doit s’associer aux autres pour le triomphe des idéaux communs sur la base des principes et des valeurs qui sont des références citoyennes. 

En politique, plus que dans la vie civile, le rassemblement des Hommes, et la mise en commun des idées et les projets des partis politiques obéissent à deux éléments fondamentaux qui sont : d’une part le rapport des forces matérialisé par les positions dominantes et d’autre part l’intérêt du groupe concrétisé par une solidarité agissante. 

En effet, chacun des Partis, partie prenante à une action concertée vise à faire valoir ses centres d’intérêt, ses avantages et ses gains. Il y a cependant qu’en politique, la conduite d’un tel processus est fonction de la qualité des acteurs c’est-à-dire de leur formation, de leurs intérêts, de leur capacité à se remettre en cause et de leur philosophie de vie. Souvent, lors d’une négociation, certains participants mettent en avant les éléments les plus visibles qui apparaissent comme dominants et acceptables sans difficultés pour les interlocuteurs et les observateurs. 

IDEALISME ET NIHILISME POLITIQUES

Cet écrit est prioritairement destiné à ceux qui ont les indispensables clés pour décoder certains messages spéciaux. Son contenu, à dessein haché, accentue cette caractéristique. Si l’homme est un loup pour l’homme, il sait aussi se montrer une merveilleuse créature d’essence divine. Je Pense donc je Suis.

L’écrivain français A. de Musset avait dit que « l’Homme est un apprenti, la douleur est son Maître, et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert. C’est une dure loi, mais une loi suprême, vieille comme le monde et la fatalité, qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême, et qu’à ce triste prix tout doit être acheté ». 

Quoique quelque peu exagérée, cette pensée est d’une portée infinie. On peut logiquement la ramener à la « Passion du Christ » qui, par son sang versé sur le Golgotha a racheté les péchés du monde, comme nous le rapportent les écritures. La personnalité de tout Être Humain se forme à plusieurs niveaux, dont la Famille dans laquelle, jeune, il tire de ses parents les enseignements et les pratiques qui constitueront les fondations de sa future personnalité adulte. 

C’est d’abord en côtoyant ses parents, ses grands-parents, ses frères et sœurs, puis d’autres gens extérieurs,  qu’il apprendra ce qu’est la vie de groupe, la solidarité, l’Amour du prochain, les joies et les peines des jours qui se suivent sans ressemblance. C’est d’abord dans nos familles que nous expérimentons, sans formalités ni contraintes externes, les valeurs qui nous serviront de références. Tout Homme n’a que deux principales insertions dans la société ; l’une, géographique par l’espace, l’autre historique par le temps et, celles-ci sont parfaitement traduites dans la pièce d’état civil de chaque nouveau-né appelée « Acte de Naissance » qui contient les informations basiques de tout vivant.