19 nov. 2012

L’ENTOURLOUPE DE LOUIS GASTON MAYILA PRESIDENT DE L’UFC


Je souhaite que cet article soit lu et critiqué par les véritables opposants, militants et dirigeants, et par mon ainé Louis Gaston Mayila (LGM) qui est l’un des rares compatriotes de qui m’appelle « petit frère » parce que nous nous connaissons depuis longtemps. Ceux qui le connaissent et qui ont été informés de son lâchage des autres opposants ne peuvent pas s’en émouvoir, c’est du Louis Gaston à l’état pur. On peut dire qu’il est égal à lui-même. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Pour quelques deniers, le Christ a été livré par Judas. 
Par peur, Pierre, à trois reprises, a renié son Maitre. Maitre Louis Gaston Mayila n’a rien fait d’extraordinaire, il a succombé à la faiblesse en se soumettant à la tentation. Il n’est pas le premier et sûrement pas le dernier…Qui vivra verra ! 

Toute structure économique, sociale, religieuse, culturelle ou politique n’a de valeur et de rayonnement qu’à travers la qualité des personnes qui y adhèrent et surtout, celles qui la dirigent au nom du groupe. 

Le meeting de l’Union des Forces du Changement (UFC) du samedi dernier à Rio, a démontré que les limites et les entraves à la robustesse de l’opposition gabonaise venaient d’abord de ses leaders, dont certains se comportent comme des malpropres, membres de la mafia. .


ELUCUBRATIONS DE MORTEL


La loi des nombres veut que la probabilité d’avoir des qualités ou des défauts, dans deux groupes distincts, est plus élevée dans la population la plus importante. Mais, dans une population humaine donnée, il n’y a jamais que des idiots. Le Gabonais souffre psychologiquement, moralement, il souffre de faim et de l’insécurité dans les villes et les villages. Cette souffrance est surtout le fait de ses semblables qui prennent des parts qui devraient revenir aux autres. Ils prennent jusqu’aux vies des autres pour leur « bonheur ». La détention du pouvoir suprême est une lourde responsabilité qui exige sagesse, discernement, écoute et dialogue. Il faut se parler et arriver à des points d’accord pour la paix de tous.  

Le climat politique actuelle, qui est caractérisé par une méchante et sournoise crise multiforme, n’a pas l’air de préoccuper les gouvernants qui continuent à se comporter comme si tout allait pour le mieux dans un Gabon prospère et qu’il n’est pas urgent de prendre des décisions courageuses et porteuses d’accalmie. 

Comme dans une méprise générale, les gouvernants traitent la colère qui se dégage des tréfonds des populations avec une naïve et blâmable légèreté qui s’apparente au dédain et à l’indifférence.  

CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE LES FORCES ARMEES ET LA PATRIE EN DANGER


La place et le rôle des hommes en tenue doivent être abordés au préalable par les parties en présence en cas de dérapage des assises prévues et voulues par le peuple. Même si la Conférence Nationale Souveraine ne va pas résoudre tous les problèmes du Gabon, elle doit se tenir. Certains thèmes très sensibles risquent de polariser les débats. 

Qu’importe, pourvu que le maximum de citoyens y prenne part, directement pour les uns, indirectement pour les autres. Ce pourrait être le cas pour nos forces de l’ordre qui devraient se positionner en facilitateur « neutre », si besoin se trouve.


L’ARGENT, LA LIBERTE, LE POUVOIR, LA DEMOCRATIQUE

A un certain âge et par l’expérience acquise, l’homme libre ne doit plus défendre les idées, mais avoir des convictions. Il doit promouvoir la Démocratie et prendre clairement sa position sur les questions qui secouent son pays et dépriment son peuple. C’est son ultime combat ; ses adieux à la vie sous sa forme terrestre grossière.



La crise qui mine les sociétés modernes est fatale et vieille comme le monde. Elle est gravée dans le sang de l’homme. Elle est en perpétuelle contradiction avec l’une des valeurs, sinon la valeur la plus noble que l’homme traite, hélas souvent, avec légèreté. Cette crise commune aux sociétés humaines c’est le « manque d’Amour » et la noble valeur bafouée c’est la « Liberté ». 

Qu’en est-il du Gabon ? 

LES VALEURS FRANCOPHONES ET L’ALTERNANCE PATRIARCO-FILIALE AFRICAINE


Triste est le sort des peuples noirs, anciennes colonies de la France, qui n’ont pas voulu ou su s’approprier l’alternance, pratique démocratique majeure qui, si elle est intégrée dans l’organisation de leurs sociétés, aurait pu les rapprocher davantage positivement des valeurs de la civilisation universelle, qui est l’œuvre historique commune de tous les peuple de la planète, et les aurait décomplexé vis-à-vis de leurs anciens Maitres. 

La non insertion des valeurs, tels : la liberté, les droits humains, la justice et la concertation dans la structuration des Etats post-coloniaux a donné à certains chefs noirs une laide image qui suscite, à leur égard, de la part de leurs homologues : moquerie, inconsidération voire du mépris. Il existe, certes, des limites plus ou moins importantes à la gouvernance de chaque Etat du monde. Toutefois, ces limites prennent un caractère particulièrement grossier et misérable sous le soleil tropical… Non, Messieurs! La misère n’est, ni plus supportable, ni moins pénible au soleil.