21 avr. 2013

CRIMES RITUELS, POLITIQUES, ECONOMIQUES, DEMOCRATIQUES... ET HYMNE A LA MORALE.


Cet écrit est destiné à tous ceux qui croient que les difficultés auxquelles font face les vivants ne peuvent être résolues que par les vivants d’abord? notamment ceux qui ont des dispositions de cœur et d’esprit qui leur permettent de dédaigner ce qui avilit et diabolise l’Homme. Comme l’a dit quelqu’un, L’homme n’a que trois évènements : naître, vivre et mourir. Toute vie, pour avoir un sens, doit permettre de se préparer à sa fin en agissant en harmonie, dans l’Amour, la fraternité et la solidarité avec ses contemporains.   

L’Humanité semble revenir à ses origines ou plutôt ravive l’aspect maléfique de sa nature  impie qui le rapproche de la bestialité, de l’égoïste, de la violente, du mensonge. Les comportements, les agissements et les pratiques des dirigeants des Etats du monde entier, dans les domaines politique, économique ou financier confirment cette dégradation générale des mœurs. 

Deux exemples nous sont donnés : le premier  par la pratique des crimes rituels au Gabon, avec la mise en cause d’un élu et de forts soupçons sur certains autres responsables institutionnels ; le deuxième par l’actualité politique française avec les aveux d’un Ministre du budget, qui, après avoir menti et nié avoir eu un compte bancaire hors de la France, a finalement avoué sous la pression de la justice et surtout des médias. 

Ces deux exemples ne sont pas isolés. En effet, les peuples de monde sont submergés des cas de violences en formes d’assassinats, fraudes électorales, viols des femmes, vols et détournements de l’argent public, fraudes électorales, banditisme et rébellions armées etc… qui sont des crimes sociaux, crimes économiques et crimes rituels : crimes contre l’humanité. 

Quelles différences y a-t-il entre les gens qui s’accaparent les fonds publics  destinés à l’amélioration des conditions de vie du peuple ; ceux qui assassinent ou font assassiner d’autres citoyens pour leur bien et leur « bonheur » et ceux qui dirigent un peuple par la force, la menace et la duperie ? 

La crise est économique, sociale, financière, politique et planétaire. Elle se résume à une profonde déshumanisation qui touche tous les continents, tous les pays et toutes les races. Toutefois, ses principaux responsables sont les dirigeants du monde qui sont supposés présider aux destinées de leur peuple. Se pose alors la question de savoir s’il existe encore dans notre monde, des Êtres honnêtes et soucieux de l’amélioration de l’existence des populations durant leur présence sur la terre. 

Si de tels individus existent, sur quels critères peut-on se fonder pour les détecter et les promouvoir ? 

La solution ou les solutions à la crise socio-morale internationale sont rendues difficiles à cause de trois données. D’abord, l’accentuation de la pauvreté à travers le monde, des pandémies et des catastrophes naturelles  qui frappent majoritairement les pauvres ; ensuite  la concentration, dans chaque pays, de la richesse mondiale entre les mains d’un petit nombre de citoyens ; et enfin, les valeurs et les principes démocratiques sont de plus en plus moqués ; l’argent a pris une importance si énorme qu’il  a transformé le suffrage universel en « suffrage censitaire » exercé par une oligarchie financière et politique internationale sous le couvert des institutions internationales. 

Les hommes d’Etat qui sont les plus impliqués dans la crise morale qui fragilise les pays sont aussi les premiers concernés pour proposer des voies de sortie, ce qui rend difficile son traitement. Une situation de cette  importance ne peut trouver d’amélioration que par des « Etres spéciaux » porteurs d’une profonde saine conscience, et connaissant les raisons cachées du passage sur terre des hommes. 

L’on est en face d’un vrai casse tête, d’une étape cruciale de l’évolution des peuples, parce que la plupart des dirigeants du monde sont comme « pourris et cupides » et les sociétés deviennent « pourries et désarticulées », à cause de la mauvaise gouvernance des Etats qui intensifie la misère parmi les couches de la population les plus vulnérables : chômeurs, retraités, veufs, malades, orphelins, fous… qui ne sont pas aptes et disposés, ou ne trouvent plus aucun intérêt, à exercer leurs droits civiques. 

De fait, ces couches sont exclues du partage des richesses de leur pays. Si les habitants actifs salariés, ou ayant des revenus réguliers s’abstiennent de participer à la vie politique et publique du pays, comment s’étonner que les pitoyables couches misérables se détachent de ce qui se situe loin de leurs besoins immédiats. 

La démocratie, c’est la satisfaction des besoins basiques des habitants, en commençant par le respect de leur liberté de choix des dirigeants du pays par le vote, suivi de la nourriture et des soins etc. Depuis longtemps, les pays occidentaux sont qualifiés de civilisés, industrialisés et les nôtres de pays du tiers monde, en voie de développement, sous-développés. 

A présent, les pays développés ne méritent plus vraiment leur qualificatif de civilisé, tant ils s’enfoncent dans la barbarie et la sauvagerie ; tandis que les pays  en voie de développement  sont en voie d’éclatement et d’enlisement. La vérité nous vient de la presse internationale qui nous décrit les comportements de certains riches du monde qui, pour se soustraire à la participation des efforts collectifs demandés à tous pour l’organisation de la société, placent leur fortune hors de leur pays ; non pas pour des raisons de rentabilité de placements bénéficiant de taux de rémunérateur ou de change rentables, mais pour la cacher à cause de ses origines douteuses et frauduleuses. La corruption, l’enrichissement illicite, les détournements de l’argent public, le parjure ont envahi les pays du monde entier. Ils trônent au sommet des Etats. 

Au Gabon, au Congo, en Angola, en Guinée Equatoriale et ailleurs en Afrique, on parle des Biens Mal Acquis par les dirigeants. Quid de l’Amérique, de l’Asie, de l’Europe ? 

En France, l’atmosphère politique est polluée ces dernières semaines par des scandales financiers qui confondent les personnalités publiques de toutes les obédiences politiques. Les cas de Sarkozy, ancien Chef de l’Etat de droite pour abus de faiblesse et de Cahuzac, tout récent ministre du budget de la gauche pour avoir menti à la justice de son pays, illustrent cette crise des valeurs et la dégradation de l’image des dirigeants qui sont dépositaires des suffrages des peuples. 

Ce sont les garants de ce système qui osent nous donner des leçons d’intégrité en parlant des BMA des chefs noirs ? 

J’écrivais dans un article passé que : l’autre dans un état de folie passagère cria Dieu est mort. Dans un monde dominé par le mal, les gens qui se veulent honnêtes se sentent forcément mal. Le monde est sous l’emprise du mal. Depuis des siècles, la minorité des vivants qui se réclament de l’Amour sont relégués au rang des parias dans des sociétés qui n’ont pour objectifs que la recherche des biens matériels. Aucun témoignage ne nous rapporte qu’un cadavre a été  mis dans le tombeau avec la totalité de ses biens matériels : villas, immeubles, véhicules, comptes off shore, costumes, etc… Seuls l’accompagnent, les biens spirituels immatériels invisibles, incolores, inodores ; à la saveur divine comparable à l’eau. Je pense donc je suis. Les valeurs, les vraies sont réelles et immortelles. Elles demeurent dans l’homme et s’extériorisent par périodes. L’hymne à l’Amour et à la Bonté destiné aux vivants prend sa source dans la connaissance du suprême mystère divin dont l’un des attributs est la Liberté et pour unique couronnement la Mort.

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