17 oct. 2010

REPUBLIQUE DU MOYEN-OGOOUE : Le pétrole dans le Moyen-Ogooué - Partie 3/3

Avertissement 
Que mes frères et amis miénè du Moyen Ogooué et d’ailleurs, ainsi que mes autres compatriotes, ne jugent pas cet écrit au premier degré. Notre but est d’informer et de restituer une douloureuse et infâme Vérité, connue de tous à travers la République,  Vérité qui a été  tue trop longtemps par les tenants de la division et de l’embrigadement.                                                           
Les informations publiques disponibles nous donnent les étapes de l’évolution et du développement de la recherche et de la production du pétrole dans la province du Moyen-Ogooué.
Elles nous montrent aussi le cheminement suivi par la toute première Société, Maurel & Prom, qui produit et commercialise ce pétrole aujourd’hui.  
C’est en 1928, à l’époque de  l’Afrique Equatoriale Française (AEF), apprend-on, que  débuta l’exploration du pétrole au Gabon.
 Dès lors, les bases de connaissance relatives à cette exploration que sont les croquis, les cartes topographiques et géologiques ont été progressivement élaborées afin de définir et d’identifier les zones à sonder pour les missions de prospection futures.


A cette époque, seuls existaient  les cartes de la côte de l’Estuaire du Gabon, quelques relevés dans l’Ogooué et de vagues schémas itinéraires 
 En 1932, les recherches ont lieu dans le Rembo-N’Komi, dans l’Ogooué Maritime et,  en 1934, est créé un Syndicat d’Etudes et de Recherches Pétrolières (SERP).
Contrairement à nos jours, les détenteurs du capital de la SERP étaient connus ; ce sont : le Gouvernement Général de l’AEF, l’Office National des Combustibles Liquides (ONCL) et la Compagnie Française des Pétroles (CFP)
Le 31 mai 1934, un premier forage appelé « Mandiéla Rotary 1 » est réalisé  aux environs du village de Madiéla, à 70 km de la Mission Sainte-Anne au Fernanvaz dans l’Ogooué Maritime. Quatre (4) mois plus tard, à 445 m de profondeur, « Madiéla Rotary 1 » est interrompu.
Après la seconde guerre mondiale, la prospection reprend sans grand succès, dans la région du Moyen Ogooué, à Mabora au Lac Azingo.         

En 1947, le géologue V. Hourcq, chargé de faire un rapport sur les recherches pétrolières au Gabon, affirmait dans un document très argumenté que « la politique de recherche pétrolière au Gabon permet d’espérer de futures découvertes dans le Pays... ».En fait de Gabon, il s’agit avant tout de l’Ogooué Maritime et du Moyen Ogooué.
Le 30 Juillet 1949, la Société des Pétroles d’Afrique Equatoriale Française (SPAEF) succède au SERP. Son capital réunit le Gouvernement Général de l’AEF, le Bureau de Recherches Pétrolières (BRP), ainsi que la Société de Recherches Minières Coloniales (SRMC), filiale du BRP.
Les recherches s’orientent  vers de nouvelles  zones, dans le bassin intérieur, à l’Est de Lambaréné. Mais, là encore, en dépit de méthodes géophysiques de plus en plus sophistiquées et de l’emploi d’appareils plus performants, les sondages se révèlent stériles. Un seul forage, effectué aux abords de l’Ogooué, fournira une très faible production.
Le 14 février 1956, le puits foré à Ozouri (Ogooué Maritime), dans des formations d’argiles, donne au Gabon sa première production d’huile en quantité commercialement exploitable.
Il aura donc fallu près de 28 ans d’investissement humain, technique et, bien sûr, financier ; d’études, de relevés et de mesures effectués sur le terrain dans des conditions pénibles pour parvenir à ce résultat.
C’est ce travail accompli, dans l’adversité, par ces pionniers dont Maurel & Prom va bénéficier tout en héritant des connaissances acquises dans la douleur.
PETROLE ET DEVELOPPEMENT LOCAL : MAUREL & PROM
L’évolution de la Société « Maurel & Prom » est assez atypique. Créée en 1813 pour le transport maritime et le commerce en Afrique de l’Ouest, la Société s’est retrouvée par la suite, en 1996, dans l’exploitation agroalimentaire.
En 2000, Maurel se lance dans les secteurs de l’électricité, de l’eau et finalement dans le pétrole.
Cette société au développement fulgurant arrive au Gabon à la fin de l’année 2004.
En 2005-2006, elle achète ses premiers permis pétroliers au Gabon ; demande et obtient une Autorisation Exclusive d’Exploitation (AEE) auprès des autorités gabonaises sur le champ d’Onal dans le Moyen Ogooué au Canton des Lacs Sud.
 La compagnie qui explore le pétrole gabonais depuis 2005, notamment dans les provinces de l’Ogooué-Maritime et de la Nyanga découvre en 2006 le site d’Onal dans le Moyen-Ogooué.
C’est en 2007 que débute la production sur le champ Banio en pays Mvili, dans la Nyanga.
En 2008, le champ de Omko est identifié dans le Moyen-Ogooué et le développement de Onal se poursuit.
En 2009, la mise en production  d’Onal et Omko est accompagnée de la découverte au sud Est de      Onal de deux champs : Omoc et Omgw. C’est à Alongja, au Lac Ezanga, dans le Cantons des Lacs Sud, que Maurel& Prom exploite actuellement avec bonheur et succès le Pétrole dans le Moyen-Ogooué.

S’il a fallu 28 ans à l’ONCL, la CFP, le SERP, la SPAEF et ses alliés le BRP et la SRMC pour mettre en évidence la présence du pétrole dans le Moyen-Ogooué, Maurel & Prom, en 6 ans, de 2004 à 2009 est passé de l’exploration à la production avec la réalisation de colossaux résultats commerciaux et financiers.
Dans l’une de ses déclarations, le Président de Maurel & Prom vantait les activités de la société dans le Moyen-Ogooué en disant que :
 « Les campagnes de forage et d’exploration, après des déceptions, donnent des bons résultats. Les puits OMOC et OMGW, exploitables sans délai, renouent avec le succès. Ils permettent en effet de confirmer l’existence d’un nouveau type de réservoir déjà dévoilé à Omko ; le Kissenda qui semble être présent en abondance sur notre permis… leur développement qui utilisera les installations d’Onal nécessitera, affirmait-il, des investissements modestes… Par ailleurs, les accords concernant le Nigéria survenus après 10 ans de tentatives infructueuses ouvrent la porte d’un développement rapide et très significatif dans un grand pays pétrolier avec des partenaires de qualité. Ces deux succès vont permettre au Groupe de reprendre un accroissement significatif de ses réserves dans un très proche avenir ».
En présentant le résultat de l’ensemble des activités du groupe au premier semestre 2009, il était dit que « ce résultat était en hausse de 85% par rapport à l'exercice précédent.  Presque l'intégralité de son chiffre d'affaires a été générée par le champ d'Onal, au Gabon, mis en production depuis mars dernier ».
En 2010, la société annonce fièrement un chiffre d’affaires en hausse de 68% au premier semestre par rapport à la même période en 2009 ; soit 131,3 ME contre 78,2.
D’où provient cette manne ?
Ecoutons l’analyse des résultats du Groupe Morel en juillet 2010 par un expert en bourse : l’augmentation du chiffre d’affaires résulte de la monté en puissance de la production des champs au Gabon et notamment de la mise en production des champs OMOC et OMGW… Les prix de vente au Gabon pour le premier semestre s’établissent à 76,5$ par baril pour les productions d’Onal, Omko, Omgw (Moyen Ogooué) et à 63,3$ pour la production de la Banio (Nyanga).
Signalons que la production brute actuelle au Gabon est estimée à 22.670 barils par jour.
Pour Maurel&Prom dont les activités sont effectuées à travers le monde, sa filiale  gabonaise  représente, par sa rentabilité, l’un, sinon le plus important démembrement de ce jeune et dynamique groupe pétrolier, qui, en 6 ans de 2005 à 2010 a développé une intense activité pétrolière hautement bénéfique qui se traduit par de très bons états financiers.
La place d’avant-garde de la filiale gabonaise est confirmée par les responsables de Morel&Prom dans les propos ci-après :
« Maurel et Prom a investi quelques 300 milliards de francs CFA pour l’exploitation pétrolière au Gabon ».
L'administrateur général du groupe a précisé que ces investissements concernaient les cinq puits automatisés sur le site d’Onal.
La satisfaction des dirigeants et des actionnaires de Maurel se traduit parfaitement dans ces propos. A noter cependant qu’elle contraste terriblement avec l’insatisfaction des populations riveraines.
Ce bref rappel des données rudimentaires sur les activités de la compagnie pétrolière montre clairement l’importance de la filière gabonaise dans le développement du Groupe qui est présent dans trois provinces du Gabon avec un fort ancrage et une forte présence dans le Moyen-Ogooué.
Le Gabon représente pour le Groupe une  zone géographique et un pôle de développement majeur. Serait-il irrévérencieux et irresponsable, par conséquent, de demander que la Société Maurel & Prom fasse aussi de la Province un pôle de développement ? Voilà ce que les gabonais et les migovéens attendent.

PERMIS
% DE PARTS M&P
TYPE DE PERMIS
OPERATEURS
Omoueyi
100%
Exploitation
Morel & Prom
Onal
85%
Production
Morel & Prom
Omko
85%
Production
Morel & Prom
Nyanga mayombe
100%
Exploitation
Morel & Prom
Banio
92,5%
Production
Morel & Prom
Kari
100%
Exploitation
Morel & Prom
Sette cama
100%
Exploitation
Morel & Prom
M&P : Maurel & Prom
Cet éloquent tableau est facile à comprendre.
Maurel & Prom réalise ses activités de production dans un milieu socio-culturel marqué par des latentes revendications et des frustrations de toutes natures qui ne sont pas à négliger.
A l’origine se trouve l’exacerbation des contradictions issues de la gestion  discriminatoire des ressources humaines de la Province par les politiciens locaux et qui, pour résumer, opposent, insidieusement en silence, les Fang et les Miènè pour l’occupation des fonctions et des responsabilités politiques, administratives et managériales.
Ensuite, le pétrole est présentement exploité au Lac Ezanga, près du village Alongja, et non au Lac Onangué comme certains veulent le faire croire ; simplement parce Ezanga est majoritairement habité par les Fang qui s’inquiètent, de plus en plus, de la dégradation de leur environnement vital quotidien immédiat, qui est menacé de pollution et de destruction.
De ces faits est né un  questionnement relatif à l’impact de la présence de Maurel & Prom dans la Province et le Canton d’une part, et à la situation socio environnementale des riverains d’autre part.
Ce questionnement se nourrit des informations diverses et variées ; des plaintes des habitants qui s’étonnent de la discrète présence, de l’absence de visibilité et du timide dynamisme de l’entreprise dans les œuvres sociales en faveur de la contrée.

Les interrogations courantes sont les suivantes :

- Où se trouve le siège de la Société dans Lambaréné?

- Combien d’emplois durables sont occupés par les  migovéens ?  

- Combien de cadres originaires de la Province participent aux instances décisionnelles et qui sont-ils ? 

- Quelle est la contribution du pétrole dans le financement des budgets locaux ?

- Quelles œuvres sociales sont réalisées en faveur des populations ?

- Qu’est ce qui est fait en faveur de la sauvegarde de l’équilibre naturel ? Quels citoyens de la Province sont actionnaires de Morel ? etc…

En bref, Maurel&Prom devrait se mettre en demeure d’appliquer les dispositions légales ; notamment les obligations liées aux  Contrats d’Exploitation et de Partage de Production (CEPP)  qui portent sur le « volet social ».
Actuellement, l’un des rares cadres gabonais, Directeur Général Adjoint, le plus en vue dans la société est natif d’une autre localité du Gabon où Maurel&Prom exploite et produit du pétrole ; alors que la Province du Moyen Ogooué compte de nombreux cadres compétents qui peuvent participer à la gestion de « leur pétrole ».
A  ce jour, cinq (5) ressortissants du Moyen-Ogooué ont marqué de leur présence le secteur pétrolier privé et public gabonais, ce sont, à Elf Gabon :
- M. NAN NGUEMA : énarque, économiste, politologue, mathématicien, physicien, chimiste, ingénieur, informaticien. Il a été membre de la Direction Générale de Elf et par-dessus tout, le seul gabonais à avoir valablement occupé le prestigieux poste de Secrétaire Général de l’OPEP, poste qui exige une formation et une expérience de niveau international, rare au Gabon.
- A. AMBONGUILAT : ingénieur, technicien, expert pétrolier, compétent et expérimenté. Il a été normalement et logiquement membre de la Direction Générale de Elf. 
A ces deux hautes intelligences, Fang et Miéné, dont la présence dans Elf n’étaient nullement le fait de nominations politiques, parce que recrutés régulièrement, s’ajoutent deux Directeurs miéné, AMPAMBA et APANDINA qui, malgré leur compétence, sans être de la « maison Elf », ont été nommés à la Direction Générale de l’entreprise.
Dans le Gouvernement de la République, le très convoité ministère du pétrole n’a été occupé que par un seul migovéen du groupe miéné, R.A. ONOUVIET, qui a été aussi ministre des Eaux et forêts et Directeur Général de la BGD…
Signalons que tout poste et haute fonction à pourvoir ou tout avantage professionnel à accorder à un cadre du Moyen Ogooué, par décret ou par décision politico-administrative exceptionnelle, sont prioritairement octroyés aux mêmes bénéficiaires.
Ce fut le cas pendant la période intérimaire d’avant le scrutin présidentiel de 2009, quand, un certain nombre de cadres ressortissants du Moyen-Ogooué ont bénéficié des promotions et avantages à titre exceptionnel de la part de son Excellence « Anti » Rose Francine Rogombe, Président de la République, Chef de l’Etat, du clan miènè, qui gérait la transition.

Certains membres du clan qui étaient  en fonction dans le secteur privé, ont été intégrés dans de hautes fonctions administratives.

La promotion sollicitée par un cadre Fang, journaliste proche de la retraite, très connu et apprécié dans le milieu de la Communication pour sa compétence et son expérience professionnelles, a été catégoriquement refusée.  
Dans tous les pays du monde, le milieu du pétrole est friand du silence, du secret et de la discrétion. Du côté des habitants des localités où le pétrole est exploité, il provoque toujours des revendications compréhensibles et peu onéreuses en comparaison aux substantiels bénéfices des sociétés.

Par leur proximité, les habitants du Lac Ezanga veulent jouir des retombées du pétrole que Maurel & Prom tire de leur pays. La précarité des activités des villageois paysans pêcheurs, et la dégradation de leur cadre et mode de vie doivent pousser M&P à accorder une attention particulière à leurs doléances, afin de les sédentariser davantage, et de créer un climat de bon voisinage avec nos braves lacustres.

 Les besoins «  de type moderne » des riverains sont basiques et se résument prioritairement à la santé (dispensaire, médicaments…), la lumière (groupes électrogènes ou panneaux solaires), l’éducation (écoles et lycées), le travail (emplois, salaires), l’eau potable (fontaines hydrauliques), la Sécurité (bon voisinage, considération).

Le pétrole semble être une malédiction pour certains pays africains qui en possèdent. Soit ses revenus sont mal gérés et ne profitent qu’à quelques familles et citoyens, soit qu’il provoque des coups d’Etat et des guerres entre les communautés,  ou la rébellion de quelques fractions de la population.

Monde de la démesure, le pétrole et les questions y relatives poussent les tenants de ses intérêts à recourir aux méthodes spéciales pour réduire au silence les bavards qui s’y intéresseraient. D’où le silence des citoyens gabonais, des intellectuels et spécialistes en particulier, qui n’osent pas parler du pétrole de leur pays et des différents agents internes et externes qui le contrôlent et en profitent.

C’est que, grâce à Dieu, les gabonais,  par peur, par pudeur ou par sagesse ne se préoccupent pas encore assez de ce qui se passe dans ce secteur stratégique de développement de leur pays.
Toutefois, on constate qu’au Gabon,  une pratique très répandue consiste à mobiliser et à impliquer, dans la gestion des sociétés à forte connotation régionale, les populations et les cadres des localités où une « richesse » est en exploitation.
 
C’est le cas dans  l’Ogooué Ivindo, avec  le projet d’exploitation du minerai de fer. Cela a toujours été le cas pour le pétrole  dans l’Ogooué Maritime, pour le manganèse et l’uranium dans le Haut Ogooué où des cadres de ces provinces ont accédé aux organes de direction  des Sociétés ; et leur implication est de  notoriété publique.

Pourquoi l’exception viendrait-elle du Moyen-Ogooué où les activités de Maurel &  Prom sont entourées d’un secret de polichinelle qui laisse libre cours aux rumeurs, aux suspicions et aux propos accusateurs, nocifs, fanatiques et revanchards ?

La réponse à cette interrogation est simple ; elle fait partie de la logique d’ensemble de la l’antipathique coexistence des Communautés multiethniques de la Province ; en particulier entre Fang et Mièné.

C’est le second groupe ethnique qui, tout en participant à la création et à la gestion des entreprises, détermine aussi les embauches et dicte les choix des représentants dans celles-ci. C’est lui aussi, par ses représentants, qui domine politiquement, financièrement et socialement les autres communautés en maintenant les Fang loin des arrangements secrets et des conciliabules affairistes des secteurs forestier, agroalimentaire et maintenant du pétrolier. Ce système dure depuis près de 40 ans… Bravo !

Qu’une solution soit trouvée ou pas à cette infâme et inhumaine situation qui témoigne d’une flagrante injustice sociale, il faut que les générations de Fang et Miénè à venir sachent qu’il en a été ainsi pendant des décennies.

Pour le futur, Maurel&Prom ou d’autres nouveaux investisseurs pourraient s’intéresser aux autres zones pétrolifères et minières du Moyen Ogooué ; à Ndjolé (Abanga Bigne) et à Lambaréné (Ogooué et Lacs) ; puisque l’on sait aujourd’hui que la province présente des indices très prometteurs de gaz, de fer et de pétrole dans les autres contrées de la Province.

Aussi, la gestion et l’intégration socio géographiques de Maurel & Prom devraient rapidement s’améliorer pour qu’elles servent de référence positive et d’exemple à suivre.

Maurel & Prom ne doit pas être le Bien qui pourrait devenir un Mal pour les gabonais  migovéens.


(FIN)

3 commentaires:

  1. c'est dommage cher compatriote que la répartition ethnique des responsabilités soit pour toi une préoccupation essentielle. nous n'avons besoin que d'une seule chose: la compétence et le service pour notre Gabon. Vous n'etes pas sans savoir que la province qui donne le plus de pétrole au gabon n'est nullement citée comme région pétrolière. Ne pretons pas le flanc à ceux qui se nourissent des divisions.

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  2. Cher Monsieur Guy Nang Bekale...pourquoi tomber dans de telles aigreurs alors personne n 'a oublié votre courage lors des évènements de 90 à Port-Gentil. On vs voit encore parler dans un microphone:là était votre héroïsme!!!vs rappelez vs encore...?Voilà la courageuse histoire que vs devriez conter pour l histoire et non ces propos d'aigreurs.Il faut dénoncer ce que vous dites sous l 'optique unique du régime P.D.G mais non pas "ethnique".Prenez la plume,écrivez pour graver ds la mémoire de l histoire votre rôle et place contre la tyrannie suite à l 'assassinat de l 'opposant Joseph R. Parlez de vos compagnons, certains aujourd hui sont morts...oui et les autres...le pb de Lambaréné est petit.

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