L’on ne doit pas confondre l’intérêt général avec l’intérêt particulier. Quand des citoyens se mettent ensemble pour proposer aux populations un « produit » qui est bien accueilli, il faudrait comprendre qu’un besoin particulier existant est en voie de satisfaction. Les tentatives d’unité de l’opposition gabonaise échouent par la faute des personnalités qui y sont impliquées et qui n’arrivent pas à se surpasser en intégrant ou en arrimant leurs intérêts à ceux des autres gabonais.
C’est vrai que ce processus d’intégration et d’arrimage est un exercice intellectuel qui parait surhumain pour certains, mais c’est la condition sine qua non pour être qualifié et considéré comme un véritable patriote, un grand Homme. La grandeur se trouve dans le renoncement et la douleur.
L’invitation des responsables des partis politiques de l’opposition et de la majorité par le chef de l’Etat n’a pas eu et ne pouvait pas avoir une grande portée. Au Gabon, quand les concertations entre le Pouvoir et l’Opposition portent sur les questions économiques, elles mobilisent rarement le maximum des acteurs politiques. De plus, la présidence de la République a modifié au dernier moment les modalités de discussion et de dialogue entre les délégations et leur hôte.
Au Gabon, le seul parti politique qui a les moyens pour conduire une activité sur toute l’étendue du territoire est le PDG : c’est lui qui peut présenter les candidats dans toutes les circonscriptions électorales pour les législatives et les locales, il est majoritaire, très majoritaire au Parlement, il a des ministres au Gouvernement, ses militants occupent des postes dans les entreprises, agences et autres organismes économiques et financiers. Ces membres peuvent être soumis à une discipline en matière de paiement des cotisations.
Le PDG est grand et se présente comme l’incarnation du Gabon. Il a une histoire, un passé, un bilan, des habitudes et des pratiques politiques qui heurtent la morale.
Le Chef de l’Etat pouvait former une commission composée d’éminents experts et cadres du PDG pour avoir un aperçu sur l’opinion. La plupart des partis gabonais, plus encore ceux de l’opposition, sont pauvres et de ce fait, ne sont pas présents et actifs dans la vie politique du pays. La législation relative à la politique (partis politiques, code électoral, etc.) est clairement favorable au seul PDG, particulièrement depuis les dernières législatives.
C’est dans ce climat délétère que le pouvoir a proposé une rencontre au palais pour parler de la CEMAC alors qu’une partie des compatriotes, qui se veut sociologiquement majoritaire demandent la tenue d’une Conférence Nationale Souveraine de plus en plus hypothétique. L’histoire politique des 5 dernières décennies montre qu’avant l’arrivée du Président Ali à la direction de l’Etat, les concertations autour de son prédécesseur se terminaient toujours dans la gaieté et l’euphorie autour d’une collation, d’une agape ponctuées par une distribution d’enveloppes aux contenus tout aussi égayants.
Le nouveau Président à la réputation d’être moins donateur de CFA. Au quartier on entend dire de lui, des expressions du genre : « il a le peigne afro » ou « il a le coup de poing ». Cette réputation, ajoutée à la crise politique nationale, ne sont pas de nature à inciter les partis politiques hors majorité, qui sont généralement démunis, à rencontrer le Chef de l’Etat qui, du reste, à raison de rompre avec la pratique des pourboires politiques.
Une fois encore, des manquements ont été constatés dans la gestion de l’évènement par l’équipe présidentielle allant jusqu’à confondre les noms des responsables des partis supposés être des partenaires du camp de la majorité républicaine pour l’émergence.
Il fallait faire précéder l’invitation par un acte national de réconciliation et d’apaisement portant sur les préoccupants problèmes d’actualité.
Pendant longtemps et jusqu’à la fin de son mandat, Ali aura des difficultés à rassembler les deux bords politiques. Pour y parvenir, il faudrait qu’il pose un acte qui serait susceptible de provoquer un déclic en faveur des populations. Cet acte pourrait être la reconnaissance légale de l’Union Nationale et sa réhabilitation dans tous ses droits et l’organisation d’un Dialogue républicain.
Quant à l’opposition, elle vient de poser un nouvel acte politique tactiquement positif. En effet, la signature d’une Charte de l’UFC est une bonne décision sur papier. Nous l’apprécierons à la pratique, parce qu’on sait qu’au Gabon, peu de signatures ont une valeur, et n’engagent leur auteur qu’en l’espace d’un discours.
Le journal l’Union nous dit que sur les 22 signataires de la déclaration de Mouila, seuls 12 partis politiques ont signé la Charte qui donne formellement naissance à l’Union des forces du changement (UFC). Nous espérons que l’UFC ne commettra pas la même erreur que les fondateurs de l’UN qui, au lieu de fédérer leurs partis, les ont fondus.
L’UFC doit devenir une Fédération des partis de l’alternance (Front des Partis de l’Alternance : FPA).
Nous avons toujours souhaité un pouvoir fort, intelligent et respectueux des principes et des valeurs démocratiques, ne faisant pas exagérément et aveuglement usage de sa force de répression. Tout comme nous voulons une opposition forte, responsable, expérimentée qui démontre qu’elle a tiré les leçons des erreurs et des échecs du passé, qu’elle connait la logique du pouvoir et que, face à cela, elle peut définir une stratégie de prise du pouvoir d’Etat par les voies légales et sur des bases démocratiques.
Dans cette veine, quelques questions mériteraient d’être posées pour comprendre le combat politique qui se joue sous nos yeux et qui va continuer jusqu’à la future présidentielle.
L’opposition arrivera-t-elle à imposer le dialogue national sous forme de Conférence national souveraine ? Quand ? Comment ? Pour quels objectifs ? Qui du pouvoir qualifié de majorité, ou de l’opposition va le plus mobiliser les populations autour de ses propositions et de ses activités d’ici à 2016 ? Comment sera organisée l’UFC pour qu’elle devienne un instrument de conquête du pouvoir ? Les efforts faits par l’émergence suffiront-ils à justifier et à crédibiliser une seconde candidature d’Ali Bongo ? Quels leaders de l’opposition pourraient se trouver face au candidat du PDG ? La majorité restera- t-elle unie jusqu’en 2016 ? Combien de personnalités de l’ancien PDG seront candidates à la prochaine présidentielle avec ou sans Ali ?
Les réponses à ces questions par les stratèges des deux camps pourraient s’intégrer dans leur feuille de route respective et donner lieu à un véritable plan de travail pour les années qui viennent.
Dans ce contexte, l’Union Socialiste Gabonaise (USG), poussée par ses militants historiques se prépare à regagner la Majorité où elle était du temps de Omar avec la perspective de reprendre une place de choix dans la réorganisation et l’amélioration du processus politique du pays. Pris dans une épreuve démocratique qui oblige la minorité de se soumettre à la décision de la majorité, certains militants et dirigeants de l’USG devraient se soumettre ou se démettre. Ils doivent éviter de diviser un parti dont l’histoire et l’évolution sont greffées au pouvoir.
En France, les positionnements pour la présidentielle de 2017 ont commencé par un scandale politique qui n’a rien à envier de nos pratiques démocratiques bananières africaines, faites de fraudes, de magouilles, de tricheries, de violences, d’égoïsmes et de bassesses qui révèlent la nature bestiale des hommes politiques.
Fillon et Copé ont montré au monde entier que la France droitière est à l’image de sa politique coloniale passée et de sa coopération néocoloniale récente. Elle a apporté un soutien aux hommes politiques africains qui se destinaient à prendre le pouvoir, sans toujours avoir la carrure, la formation, l’expérience et les dispositions morales pour diriger un peuple en quête de bien être. C’est cette droite française, qui a souvent donné aux opposants africains des leçons en matière de refus ou d’acceptation des résultats électoraux entachés de fraude, s’est divisée et s’étripe pour la direction d’un parti qui a gouverné la France pendant plusieurs années et dont les responsables sont impliqués dans des affaires judiciaires et autres opérations politiques incohérentes qui ont causé du tort aux peuples noirs.
Sous Sarkozy, la France a été injuste, arrogante et inamicale envers les oppositions africaines. L’UMP a été créée et organisée à l’image, sur inspiration et sur le modèle de la Majorité Présidentielle créée par le fin stratège Omar Bongo et ses partis alliés… à l’époque où le Gabon participait aux montages politiques de la droite Française au pouvoir.
La France et le Gabon sont tellement liés, qu’il y a entre les deux pays, des grandes ressemblances mélangées à de petites différences.
Ce qui semble ou parait incompréhensible, c’est le fait que la France politico-étatique entière ne parvient pas à comprendre que tout gabonais, quel que soit son sexe, son appartenance religieuse, politique, mystico-occulte, ethnique ou professionnelle peut coopérer valablement avec tous les pays du monde dont la France qui est le premier partenaire.
Au moment où la réorganisation des forces politiques se dessine, il serait judicieux qu’au Gabon, les responsables politiques parviennent à mettre de l’ordre dans le pays, que des décisions et des actes d’apaisement soient pris et que le peuple se sente en sécurité et vive convenablement.
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