Ces quelques mots ne constituent pas un article en tant que tel, mais est une réponse au commentaire de compatriotes du blog "GABONENERVANT".
Effectivement, suite à la parution d'un de mes billets : BIEN MAL ACQUIS, PAR QUI ? COMMENT ET POUR QUI ? , le blog GABONENERVANT a donné son avis sur mes propos.
Tout d'abord, j'espère qu'un jour la liberté donc jouissent les gabonais grâce à ce formidable outil qu'est Internet pourra être établie au sein de notre pays. Qu'un débat contradictoire, respectueux et portant sur les "vrais" sujets de société et les véritables problématiques quotidiennes des gabonais soit organisé afin que chacun, de manière objective et intelligente, expose ses solutions et stratégies pour sortir le GABON de sa situation actuelle. Bien trop souvent les gouvernants esquivent les grands sujets de ce pays pour s'engouffrer dans des débats politiciens ou pseudo intellectuel....
Ceci dit, je viens donc, avec ces courtes lignes, éclaircir votre lecture.
Il est vrai comme il est dit dans votre commentaire que l'on ne doit pas généraliser la pratique des BMA à tout le peuple. Il est tout aussi vrai que les dirigeants de l'époque de Léon Mba n'ont jamais participer ou organiser le pillage de leur pays, c'est sous Bongo que le phénomène est né et s'est enraciné.
Pour avoir observé et approché certains des gouvernants de Mba, je peux affirmer que ses hommes et femmes étaient des patriotes sincères et respectables à l'exemple de Amogo, Yembit, JH Aubame, Ngondjout, Engone, AG Anguilet, VP Nyonda, JM Eko, JS Migolet et bien d'autres.
Cette intégrité se retrouvait au bas de la hiérarchie parmi les fonctionnaires cadres ou pas. La société gabonaise était relativement saine.
Oui c'est la famille de Bongo qui a prostitué le Gabon pour en faire une poubelle et un lieu de rapaces.
Moi, NANG BEKALE, j'ai été nommé Conseiller Personnel de Bongo parce je faisais partie des opposants, des radicaux. J'ai été à côté de Bongo en "profession surveillée" comme d'autres sont en "résidence surveillée" comme je l'ai dit dans un article dans le Mbandja.
Qui ose parler des BMA, sait qu'il n'a pas de quoi en être inquiété ! Je ne suis ni concerné ni impliqué dans cette saleté.
Mes chers compatriotes, les BMA n'ont pas la même forme en Europe et en Afrique. Certes il y a de fortes similitudes (achats de véhicules de luxe, de maisons hors de prix,...) mais des pratiques "locales" existent telles que les nominations de complaisance, les détournements des caisses de l'Etat impunis,.... Tout ceci fait partie des BMA, sous une autre forme et avec d'autres protagonistes. Les BMA doivent être traités en Europe et à travers le monde, mais aussi et surtout en Afrique. Alors, que fait-on dans nos pays africains ?
Monsieur Nang-Bekale votre raisonnement est trop simpliste et ce resume a le mal c'est les autres je n'ais pas participer a cela, la justice ne vous aurrait pas epargner car d'une maniere ou d'une autre vous avez participer a ce systeme. Vous avez peut etre des circonstances atenuantes mais d'une maniere ou d'une autre le fait d'avoir ete proche des Bongo et un de ses conseiller vous avez participer a cette predation par votre silence et le confort que votre statut de conseiller proche du defunt chef d'Etat vous attribuais ne me dite surtout pas les avantages que votre fonction etait une penitence si c'etait le cas pas mal de Gabonais aurrait aimer etre a votre place, maintenant que vous etes en dehors du systeme votre posture et vos critiques d'un systeme dont vous faisiez partit sont trop simpliste.
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